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Octobre  2020 

Biographie à 4 mains

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LA VIE DE FRANÇOIS LACHAPELLE 

Aujourd’hui, j’ai la chance de vous parler de François Lachapelle, mon grand-père préféré. J’aime beaucoup comparer mon grand-père à un sage, réservé mais rempli à craquer d’expériences, de connaissances et d’amour. Un sage qui est patient, mais très drôle, qui ne manque pas une occasion pour faire une blague ou bien pour nous partager son rire contagieux.

 

Né à St-François-du-Lac pendant la deuxième guerre mondiale, il est le dernier d’une famille de six enfants. François naît en même temps que sa soeur jumelle, Françoise. Il vit à St-François durant 13 ans avant d’aller s’installer dans un pensionnat à Papineauville pour aller faire son cours classique, l’ancêtre du secondaire. Il étudie là-bas 6 ans et part avant de faire les deux dernières années.

 

Particularité très spéciale de ce pensionnat; il est autosuffisant. En effet, à cette époque, il y a une ferme dans la cour de l’école avec des vaches, des poules et même une ruche. Chaque étudiant qui entre à ce pensionnat et qui complète ses 8 années d’études doit prendre l’engagement de devenir prêtre. Heureusement, mon grand-père se sauve après seulement six ans d’études et déménage à Montréal. Il étudie aux HEC pendant 8 mois avant de se trouver un emploi comme comptable au Vieux-Port de Montréal. Il profite alors de ses années de travail pour apprendre l’anglais. 3 ans plus tard, son emploi étant devenu redondant, il décide de quitter. François retourne alors à l’école pour tenter d’acquérir un diplôme en enseignement à l’école normale. En 1967, il rencontre ma grand-mère Denise au Mexique (lire mon article portant sur ma grand-mère Denise dans le revue La vie de l'autre de septembre). Après toutes ces péripéties, son mariage avec Denise et son diplôme obtenu, il se retrouve avec deux fils et enseigne l’anglais et l’éducation physique jusqu’à sa retraite.

Très jeune déjà, mon grand-père est un joueur de hockey incroyablement talentueux. Il commence à jouer dans son adolescence quand il étudie à Papineauville. Pendant 30 ans, François joue comme défenseur dans la Ligue des Professeurs de Montréal avant d'accrocher ses patins pour devenir joueur de golf.

 

Une autre des nombreuses passions de mon grand-père est la croissance personnelle. Après sa retraite, François s’en va travailler à Cap Vie à Laval dans le domaine de la relation d’aide. S’occuper des autres est une passion et un talent pour François. Ces passions sont d’ailleurs celles que mon grand-père m’a partagées mais selon moi (sa petite fille) la plus grande passion de mon grand-père (et son plus grand talent) est d’être le meilleur cuisinier de galettes à la mélasse du monde, le plus grand confectionneur de compote de pommes et le plus merveilleux faiseur de tendres câlins. 

 

En conclusion, j’ai adoré ma discussion avec mon grand-père François parce que j’en ai beaucoup appris sur lui et sur sa vie. Pouvez-vous croire qu’un pensionnat autosuffisant existait? Moi, je n’en reviens toujours pas qu’il y avait des vaches dans sa cour d’école! Cette réalité est tellement loin de la mienne; je ne m’imagine pas avoir une ferme à mon école. À bien y penser, j’aimerais qu’il y ait une ferme dans ma cour d’école où je pourrais aller flatter des lapins entre deux cours! Tout cela pour dire que mon grand-père est une personne pour qui j’ai beaucoup de respect et d’admiration. Tout le monde mérite d’avoir un grand-père comme le mien.

 

Mon rêve est qu’un jour je puisse aimer mes petits-enfants comme tu m’aimes grand-papa. 

 

par Aurélie Lachapelle

Grand-père François.JPG

 Aurélie et son grand-papa François

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