Janvier 2024
La Vie de l'autre numéro 18
Classe de Mme Marie-Josée Lapointe
École du Parc
Le premier texte collectif écrit par la classe
Ce texte est une fiction basée sur un événement vrai qui leur est arrivé. Ce texte écrit leur a permis d’être sélectionné pour faire partie de ce grand projet.
Cette étape nous permet de motiver la classe à vouloir créer activement des histoires avec nous.
Lorsque nous sommes entrés ce matin-là, tout était étrange...il y avait une ambiance différente des autres classes, c'est comme si on entrait dans un monde magique.
La lumière était tamisée, on entendait la chanson-thème de Harry Potter et l'odeur du diffuseur était "Magic". Nous avons senti que cette année serait différente des autres. Nous avions chacun une lettre, cachetée à la cire, qui nous souhaitait la bienvenue, ainsi qu'une plume et un grimoire.
Nous nous sommes sentis importants pour notre enseignante!
À la fin de la semaine, on attendait la cérémonie du "Choixpeau"... celle où nous serons subdivisés en 4 équipes (Griffondor, Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle) et où nous saurons qui en fera partie, c'est très excitant!
Quelle déception ce matin-là... le fameux "Choixpeau" avait disparu! Est-ce que cette cérémonie sera possible? Toute une aventure nous attend avant d'être placés dans nos équipes, avec de très bons camarades de classe!
Les textes des élèves
À noter que tous ces textes ont d’abord été racontés à l’oral avant d’être transposés à l’écrit. L’écriture passe donc ici d’abord par le récit.
Les textes sont ici présentés selon l’ordre des élèves de la classe :
Ahmad Ajami
Margot Armand
Izak Ayaad
Ayden Bah Derisma
Evelyne Burke
Stella Rose Carlomusto
Henri Flageole
Marylou Jean
Marc Eloï Kamko Dekagon
Frédérique La Haye Simard
Sébastien Labelle
Farah Layachi
Aaron Le, Annabelle Lefebvre
Ludovick Legault
Alessandro Massa
Emilia Miserendino
Isabelle Nistor
Rim Nsabi
Hadi Raad
Arthur Rodrigue
Ayindé Siaka
Brian Tai
Séliane Tanguay
Éliane Trépanier
Ahmad
La disparition
J'avais cinq ans, on était en été le 30 juin, en 2018. Je suis allé me coucher.
Quand le matin est venu vers 5 h du matin, je me suis réveillé et je n'ai pas vu mes parents ni dans le salon, ni dans la cuisine, ni dans la chambre.
Donc j'ai cherché, mais je ne trouvais personne, à part ma grand-mère et mon frère. J'ai demandé à ma grand-mère où étaient passés mes parents. Elle m'a dit qu'ils étaient partis quelque part, mais que c'était une surprise. Donc on est partis dans un parc et je suis allée à la recherche de ma mère et mon père mais ils n’étaient pas là.
Un peu plus tard, on est partis manger des crêpes à un restaurant. Mes parents n'étaient pas là non plus, j’ai bien regardé. On est revenus à 6 h du soir. À la maison, il y avait plusieurs membres de ma famille et des amis de ma mère. Je leur ai demandé où était ma mère et ils m'ont dit qu’elle était en haut.
Alors je suis montée et j'ai vu une petite couverture enroulée sur elle-même. Je l'ai ouverte et j’ai aperçu ma nouvelle petite sœur qui venait de naître.
Margot
La piscine
C'était en France vers 2015. J'avais trois ans. C'était vers le milieu de l'année, on était en train de prendre l'apéro. Moi et mon frère on jouait au ballon autour de la piscine. Puis ensuite, je l'ai envoyé un peu trop loin, alors mon frère est allé la chercher.
Mais puisque le jardin est vaste, il a dû parcourir un long chemin. Ça lui a pris un peu de temps. Pendant ce temps, moi, je regardais la piscine. Il y avait des araignées. Un peu dégueulasse, d’autant plus que je suis arachnophobe. Ensuite, je me suis de plus en plus approché de la piscine.
Le reste, vous allez voir, allait être le pire jour de ma vie.
J'ai fait le premier pas dans la piscine… puis le deuxième. J'ai continué à descendre petit à petit. Puis mon frère se retourne et ne voit plus rien aux alentours. Il s'approcha et il dit : Maman, Margot est dans l'eau. Puis ma mère se retourne en sursaut. Elle plonge dans l'eau. Elle vient me chercher. Mon père appelle l'ambulance. L'ambulance arrive et m'emmène à l'hôpital.
Inconsciente pendant un bon moment, un bon jour, je me réveille et je vois plusieurs personnes avec un petit cadeau dans les mains. Je ne savais pas trop ce qui se passait. J'ai vu les docteurs s'approcher et m'enlever un truc autour de mon bras. À ce moment-là, je les ai entendu dire que maintenant, je pouvais rentrer chez moi. Tout va bien, tout va bien maintenant.
Je suis remontée dans ma voiture et le coffre était à moitié rempli de cadeaux. Mais bon. Je suis rentrée et mes parents, me surveillaient encore davantage quand je m'approchais de la piscine; cela s’est passé jusqu'à l'âge de cinq ans. Parce que ensuite, je suis devenue une pro de la nage.
Izak
L’arrêt
Le 6 mai 2018, en avant-midi, j’étais à la ronde de Montréal avec mon père, ma mère et ma sœur.
Mon père était tellement pressé pour aller dans les montagnes russes que son cerveau allait exploser de joie. Arrivés là-bas, moi et mon père, nous sommes partis dans le premier wagon et nous avons fait des pirouettes à gauche, à droite, en haut, en bas.
Soudain, je vois au loin un trou dans le rail. Alors j'appuie sur un bouton rouge tout près de moi dans notre wagon. Les freins commencent à s’actionner. Mais c'était trop tard. Je ferme les yeux… puis quand je les ouvre, le wagon est à quelques centimètres de tomber dans l'eau. Mon père appelle les secours et cinq minutes plus tard, les pompiers, la police et les ambulances sont arrivés pour nous sortir de là.
Heureusement, je suis revenu sain et sauf à la maison.
Ayden
L’abandon
Ca s'est passé quand j'avais neuf ans. Le soir, ma mère et moi sommes allés au Maxi acheter de la nourriture et des collations pour l'école.
On a aussi acheté des ficello, du riz, des sandwichs. Quand on a fini, ma mère m'a dit d'aller rapporter le chariot à sa place.
Je l'ai reporté à sa place mais quand je reviens, je vois la voiture de ma mère partir au loin. J'essaie de crier : Maman, maman, maman, aidez-moi, je vais rester seul si tu pars ! Je rentre au Maxi, pour voir si je peux emprunter un téléphone pour peut-être appeler ma mère ou mon père. Malheureusement, ça coûte de l'argent et je n’en ai pas assez.
Revenu dehors, je vois trois voitures de police. Je crie pour demander de l'aide et une voiture de police s'arrête. Je lui demande s’il peut appeler ma mère et il dit oui. Au bout de dix minutes, ma mère revient et je suis sauvé.
Evelyne
La sortie inquiétante
J'étais allée au planétarium avec ma mère, mon père et mon frère. C'était pendant le printemps. Vers environ 2 h et demi de l'après-midi.
On état allés dans une salle spéciale pour écouter un court métrage.
Par la suite, j'ai eu la peur de ma vie.
Tout d'un coup, l'alarme de feu sonna. On devait sortir. Tout le monde était paniqué. On a essayé toutes les manières pour ouvrir la porte. On a poussé, on a tiré, mais elle n'ouvrait pas. Elle était barrée de l'extérieur. Après quelques minutes, on peut être quinze minutes plus tard, un employé est venu nous débarrer. Les pompiers sont arrivés cinq minutes après et ont sauvé la planétarium de justesse.
La morale de cette histoire est de toujours traîner de grosses pinces pour enlever les portes quand on est embarrés.
Stella Rose
La gastro et la dent
C’était le matin, nous sommes allés chez le docteur. Il fallait que je vomisse devant le docteur. J’ai eu la gastro durant la nuit.
Et quand, j’ai fini par vomir… en même temps, j’ai senti quelque chose dans ma bouche, comme s'il me manquait une dent.
Quand j’ai eu fini, j’ai dû mettre un gant et plonger ma main dans ma bouche pur trouver ma dent dans ma bouche.
J’ai réussi et tranquillement j’ai guéri…. Avec une gastro et une dent en moins. Une chance que j’ai vomi.
Henri
Au camp de jour
J’étais au camp de jour avec mon ami Tristan.
Entre 9h et demi et 1 h et demi, nous sommes allés pêcher.
On a commencé à pêcher et au bout d’un moment, ça a mordu à l'hameçon. Et c'est un si gros poisson que je ne suis pas capable de le sortir de l'eau. C'est lui qui nous tirait par l'arrière du canot.
Mon ami m'a dit : Arrête de pagayer par en arrière. Moi, je lui ai dit : Je fais rien c’est le poisson qui nous traîne vers l’arrière.
Il ne nous croyait pas.
Je lui ai dit : Viens voir le gros poisson. Tristan m'a alors cru. On a réussi à attraper le gros poisson et on l’a remis à l’eau.
Marylou
Une journée normale
C'était vers 7 h du matin avec mon amie. Nous attendons l'autobus pour aller à l'école. L'autobus arrive. Mon ami traverse plus rapidement que moi. Je traverse la rue et sans regarder des deux côtés, mais je traverse avec confiance. Une voiture arrive, à toute allure et sans me voir.
Mon cœur commence à battre à 1000 à l'heure. Et ce jour-là, je pensais à mourir.
La voiture s'arrête à quelques centimètres de moi et je commence à avoir peur. Je m’accroupis en petite boule et je pleure.
Mon ami arrive en courant pour venir me chercher et me ramène dans l'autobus.
Tout le monde me regardait. Je me sentais vraiment gênée et j'avais peur. Je rentre de l'autobus. À l'école, je passe ma journée normalement et quand je rentre de l'école, mes parents étaient vraiment rassurés de me voir saine et sauve.
Marc Eloï
Une chute blessante
J'étais en train de jouer dehors puis je suis rentré chez moi et j'ai tenté de monter les escaliers en courant et je suis tombé par en arrière et je me suis cogné. Mais il y avait un coussin, sur lequel je suis tombé et, donc, ça ne m'a pas blessé.
Mon père est venu et moi et m'a demandé si j'allais bien. J'ai dit oui, mais j'avais un peu mal à la tête. Mon père m’a mis de la glace sur la tête et ça a commencé à aller de mieux en mieux. Au bout d’un moment, je suis retourné dehors jouer avec mes amis.
Frédérique
L’orage
J'avais 9 ans et demi et c'était l'été en avant-midi. Ma tante, mon oncle, mes parents et moi étions ensemble à la maison. Ma tante et mon oncle étaient sortis de la voiture pour nous rejoindre au moment où l’orage a commencé
Il y avait plein de d’éclairs qui éclairaient le ciel. Ma grand-mère est sortie avec mon grand-père de leur voiture, pendant que l’orage faisait rage. Ils sont sortis de la voiture et sont entrés pour se sécuriser la maison. Moi, j'étais derrière eux mais ils ne le savaient pas. Alors ils m’ont enfermé dehors. Quand j'étais dehors, j’ai été frappée par un éclair et je me suis évanouie.
Quinze secondes plus tard, je me réveillée et j'étais correct.
Sébastien
Une mésaventure en forêt
Un soir d'été, il était environ 7 h du soir, je voulais aller jouer avec des amis. Donc je suis allé dehors. Mais je n'ai trouvé personne aux alentours. Donc je me suis dit que peut-être au parc, il y allait avoir des gens avec qui je pourrais jouer.
Mais la seule place pour aller au parc, c'était la forêt.
Vous allez voir ce qui va se passer va vous faire vraiment peur.
J'ai continué dans la forêt et là, j'ai entendu un bruit. Je me suis dit que c'était juste un écureuil donc j’ai continué. Mais là, j'ai entendu des bruits de pas et j'ai regardé autour de moi. Mais il n’y avait personne, pourtant j'avais un mauvais pressentiment. Je sentais que j'étais observé. Il y a une ombre qui est passée très vite devant moi et là, je me disais qu'il y avait quelque chose de pas normal qui se passait.
J'ai couru le plus vite que je pouvais et j'ai vu que derrière moi, il y avait quelqu'un qui s’était caché derrière un arbre, qui m’observait. Donc j'ai couru et il a commencé à me courir après. Dans la forêt, il y avait une rivière et il y avait un tronc par-dessus qui l’enjambait. J’ai sauté sur le tronc, j’ai traversé la rivière et derrière moi, le tronc s’est cassé… donc l'autre personne ne peut plus venir.
Et là, je me suis enfui, je suis retourné chez moi.
J'ai jamais revu cette personne. Mais je sais que ça pourrait arriver de nouveau parce que cette personne-là est encore dans la nature.
Farah
Qu’est-ce qui s’est passé?
J'étais chez moi avec ma grand-mère et ma mère, à 2 h 30, à peu près. Mon père, ma sœur et mon frère étaient partis à un tournoi musical auquel participait ma sœur.
J'étais dans mon mobile pour bébé avec un jouet à mâchouiller. J’ai oublié de vous dire que j’étais un bébé.
Ma mère m’avait prise pour me donner à manger. Puis, comme on allait sortir, elle était partie s'habiller.
Pendant ce court laps de temps, je me suis étouffée. Par chance, il y avait une caméra juste devant moi. Ma mère avait toujours un œil sur moi. Quand, de sa chambre, elle a vu que je pouvais plus respirer et que je m'étouffais, elle a commencé à courir dans les escaliers.
Elle m'a donné de l'eau. Puis elle a fait en sorte que j'aille mieux.
On est partis à la pharmacie juste pour voir s'il y avait un truc qui m'avait fait réagir ou si j’avais une allergie.
Mais non, il n’y avait rien. Je m’étais simplement étouffée.
Ma mère était soulagée.
Aaron
L’enfermé
J'avais 8 ans. C’était un après-midi à 6 heures du soir. Je suis allé jouer dehors dans ma cour avec mon cousin et mon frère.
Mon frère a proposé qu’on joue à la tague et mon cousin au soccer. On a commencé à jouer à la tague et c’était très amusant. Après, on a pris une pause et on est allés boire de l’eau.
Je suis allé chercher le ballon dans le cabanon car c’était maintenant le temps de jouer au soccer. Et c’est là que mon petit-cousin m’a embarré dans le cabanon.
J’étais fâché et choqué contre lui et j’ai crié le plus fort possible pour que ma mère, qui était sur le balcon, m’entende. Après m’avoir entendu et libéré, elle a chicané mon petit-cousin.
Elle l’a ensuite dit à sa mère et mon petit-cousin pleurait… il a eu la punition de ne plus jouer aux jeux vidéo pendant deux semaines.
Ludovick
Une rencontre incroyable
En pleine forêt, quand j'avais neuf ans, vers 3 h 30 du matin, je me suis réveillé en pleine nuit et j'entendais des bruits dehors, hors de la tente. J’étais avec ma famille et leurs amis.
Je suis sorti de la tente et j'ai vu un ours et un phacochère en train de se battre juste devant moi.
Je me suis approché pour voir ce qu'il y avait. Et puis les deux animaux retournaient en même temps vers moi. Et puis, ils se sont mis à avancer vers moi. J'ai eu très, très peur. Et puis, je me suis mis à courir. Ils ont levé la patte et ils se sont mis à courir vers moi. J'ai ralenti car je me sentais épuisé.
Ils ont ralenti aussi et ils se sont arrêtés juste devant moi. J’ai eu très très peur. Ils ont simplement levée la patte pour me serrer la main alors que j'avais cru qu'ils voulaient se battre. Mais non, en fait, ils voulaient simplement me dire bonjour et me remercier d'avoir arrêté leur bagarre.
Je suis retourné dans la tente et puis le matin, je me suis réveillé et j'avais eu très chaud, très très chaud pendant la nuit.
Alessandro
Un matin pas comme les autres
Un matin, ma mère a remarqué qu’il y avait des sacs par terre et elle se demandait à qui ils appartenaient.
Alors elle est allée fouiller dedans. Elle ne trouvait rien qui nous appartenait. Elle tourne sa tête à droite, puis elle voit un étranger qui est en train de dormir tout juste devant elle.
Elle court vers l'auto, puis elle appelle mon père.
Mon père a appelé la police qui est venue demander à l’homme de partir.
L’homme disait qu’il attendait l'autobus. Moi, dans ma tête, je me disais : Ce n'est pas un arrêt d'autobus chez moi.
Alors il est parti vers l’arrêt d'autobus, juste au coin de l'école, et il s’endormit.
Je l'ai vu quand je suis arrivée à l'école.
Je crois qu'il était un sans-abri.
Je ne l'ai jamais revu.
Émilia
Un après-midi désespérant
J'étais au Clip’n Climb avec mon père et mon ami. C'était à la fin de l'automne.
On était à un endroit où on peut faire de l’escalade intérieure.
Mon ami et moi, on se donnait des défis pour savoir qui réussirait à tenir le plus longtemps sur un mur. Puis, à la fin, on a décidé qu'on allait se donner le défi de grimper le mur le plus difficile. J'ai essayé plusieurs fois et j'ai probablement réussi une fois à me rendre en haut d’un mur.
J'avais pas mal aux mains, puis je suis tombée… mais je ne comprenais rien parce qu'on dirait que je tombais pour l'éternité.
Je ne sais pas si c'était mon anxiété ou si c'était juste parce que j'étais haute. Je ne savais plus quoi faire parce que je me sentais figée d'émotion dans ma propre bulle. Mais je continuais à tomber et quand je suis arrivée au sol, mon père m'a aidé.
J'étais très anxieuse et triste parce que j'étais très haute quand je suis tombée. Mais je n’avais pas de blessure. Alors après ça, j'ai décidé de continuer. Puis la morale de l'histoire, c’est de ne jamais se donner des défis trop exagérés.
Isabelle
Où est mon cheval?
C’était l’été, j’avais 7 ans et tout commença en avant-midi.
Ma mère était là avec moi ; je marchais pour retrouver mon chat, mais à la place, j'ai trouvé un castor qui courait après moi.
Je suis allée sur les escaliers de mes voisines, mais j'ai éraflé mon pied et je me suis aperçue que du sang coulait par terre.
Quand je criais : Le castor est parti, ma mère m'a entendu et elle a appelé mon père pour qu'il me prenne dans mes bras. Il m'a mis dans mon lit, mais ça coulait partout et mon lit est devenu rouge.
Après, quand je dormais, ma mère s'occupait de retrouver mon chat et elle a réussi… curieusement, lui aussi s’était fait mal à une patte.
Il est resté là toute la nuit pour me calmer.
Rim
Un ordi très bizarre
Cette journée commence quand j'avais dix ans, un dimanche alors que j'étais avec ma famille dans le salon.
Vous allez voir la suite de mon histoire va vous choquer.
J'étais en train de regarder mon ordinateur tranquillement. Je regardais ce que Madame Marie-Josée nous avait donné comme devoir. Tout à coup, mon ordinateur s'est éteint. Une personne très bizarre est sortie de mon ordinateur.
Je suis la personne et je me suis retrouvée dans une place toute blanche dans une classe toute blanche… puis la personne que j’avais suivie est disparue.
Je trouve un bouton, je clique dessus et ça me ramène dans ma chambre.
Arthur
Mon frère fouineur
L'année passée, pendant les congés d'été, au mois d’aout, j’étais avec ma grand-mère et mon frère, on était revenus d'un magasin de cartes à collectionner. Moi et ma grand-mère, on avait acheté deux paquets de cartes Pokémon.
Vous allez y voir, quelque chose de dérangeant est arrivé.
Lorsque je suis revenu du magasin, ma grand maman a acheté deux paquets de cartes Pokémon, donc je l'ai ouvert et dans ces paquets-là, j'ai trouvé une carte rare que j'ai mis soigneusement dans mon cartable où je garde ces cartes que je collectionne. Ensuite, je suis allé me coucher.
Le lendemain, je me suis réveillé et je suis allé voir dans mon cartable et la carte n’était plus là.
Donc j'ai commencé à chercher partout dans la maison, mais je ne la trouvais pas. Je commençais à paniquer. J'ai demandé à mes parents qui m’ont dit qu'ils ne l'avaient pas vu. J'ai demandé à ma grand-mère qui ne l'avait pas vu non plus.
Mon frère, lui, s'est promené dans la maison avec un air suspicieux.
J'ai cherché partout dans le tout le premier étage de ma maison, alors à ce moment, je suis allé dans le sous-sol. J'ai cherché vraiment partout. Juste au moment où j'arrive dans la chambre de mon frère et que j'ouvre un de ses tiroirs à bobettes; la carte, ma carte était cachée dans une de ses bobettes.
Est-ce que je devrais surveiller mon frère? Le garder à l'oeil ?
Assurément, je dois cacher mes cartes!
Ayindé
Le parc d’attraction
Ma sœur, mon oncle, mes petits cousins et moi, nous étions tous ensemble au parc d'attraction. On vous aller dans le manège des montagnes russes. Mais mon petit cousin était trop petit pour le faire.
Alors ma sœur et moi, on est montés. Mon oncle est resté avec mon petit cousin.
Au début, c'était rigolo. Il y avait une grosse pente qui faisait vraiment, vraiment peur. Quand on faisait des tourbillons, l'eau de ma gourde est tombée par-dessus bord et est atterrie sur ma sœur.
Quand on était à l'envers, le train s'est soudainement bloqué. J'ai crié et serré les dents en espérant ne pas tomber. Je lève les bras et le train recommence à bouger. Le train file à toute vitesse puis quand on est enfin arrivés à la fin du tour, je me lève debout, mais le train continue à bouger et une dame me dit de m’asseoir.
Quand on a fini, je vomis sur la tête de ma sœur.
Brian
Vêtements volants
J’avais 6 ans et j’étais à Taïwan. J'avais entendu la porte s’ouvrir et j’ai vu un vêtement qui volait.
J'ai fermé la porte. Puis je l'ouvre encore et je vois le vêtement voler jusqu’aux toilettes.
J’ai raconté cela à ma mère et elle m’a dit que c'était faux. Mais quand j’ai eu 10 ans,, ma sœur m’a dit que tout cela était vrai.
Séliane
Des fils me sauvent la peau
Ce scandale est arrivé quand j'avais sept ans en décembre, dans mon sous-sol vers midi.
Ma mère et moi faisions le ménage sans trop se forcer, on riait, on s’amusait. J'avais pris un balai en bois de sorcière pour faire semblant d'être Pustula.
Mais par accident, je me suis enfargée dans un jouet et je me suis éraflée le dos.
Ça faisait trop mal pour être une simple éraflure. J'ai donc demandé à ma mère si c’était grave et elle m’a dit qu’on s’en allait à l’urgence. Rendues à l'hôpital ma mère a l’air inquiète. Je me retrouve devant le docteur; il tient un fil et une aiguille. Ceci montre que j'ai une grosse blessure.
C'est trop traumatisant. Je me tourne, ferme les yeux et je me demande ce qui va m’arriver et je me suis endormie rapidement. Quand je me suis réveillée, ma mère avait l'air vraiment moins inquiète. Le docteur était content. Il a dit à ma mère qu'il m'avait soigné. Je sentais une petite douleur dans mon dos. Je me lève. Je sens quelque chose dans mon dos. Ce sont des fils qui rapprochent ma peau.
Ça va m'aider à me soigner. Je suis saine et sauve maintenant.
Éliane
Un soir d’octobre
Un soir d'octobre, j'avais 10 ans vers 10 h du soir, on écoutait la télé ma mère et moi pendant que ma sœur était dans la douche.
Ce soir-là, je ne savais pas ce qui m'arrivait.
Ma mère me demande si j’ai enfermé le chat dans ma chambre et je lui réponds que non. Alors elle se lève et regarde automatiquement derrière la laveuse.
Elle le voit; tout le monde est en panique car mon chat reste coincé-là pendant à peu près, deux ans heures. On a essayé de mettre la poubelle pour qu’il saute dedans mais il ne bouge et il reste coincé.
Puis on a essayé plein de mettre mon sac à dos d'école pour qu’il saute dedans et ça a finalement réussi. On était soulagés. J'étais énervé et en même temps triste parce que mon chat m’avait fait beaucoup, beaucoup, beaucoup paniquer.
Le scénario de leur court-métrage
Le chapeau
Classe de Mme Marie-Josée – École Du Parc
Scène 1 – Les élèves commencent l’année en apprenant qu'ils seront répartis en équipe par un chapeau prétendument magique, comme dans Harry Potter. Une voix-off nous explique l’importance que revêt ce chapeau et toute la cérémonie liée. On voit un élève, Timothé ______ essayer de dire quelque chose à son voisin de table ______, mais il se fait ignorer. La prof sort le chapeau de sa boîte pour le montrer aux élèves. Les élèves sont impressionnés, particulièrement l’élève faisant la voix-off ______.
Scène 2 – Le lendemain, les élèves sont choqués de constater que le chapeau a disparu. La prof leur avoue que le chapeau était un truc bidon et que leurs équipes sont déjà toutes faites. Les élèves tenant à la cérémonie du chapeau, refusent de se mettre en équipe, sous le regard découragé de la prof.
Scène 3 – Voix-off : Alors que les jours passaient, mes camarades de classe se montraient de plus en plus réticents à travailler ensemble. Il y avait beaucoup de tensions. Notre prof essayait de nous encourager à coopérer, mais ça ne fonctionnait pas très bien...
On voit trois élèves _______, _______ et _______ travailler sur un projet. Ils ne sont pas d’accord sur un point futile (la couleur du carton à utiliser pour la présentation orale, par exemple).
Scène 4 – Voix-off : Je vous jure que je ne savais pas que ça allait créer autant de discorde… Parce que oui, je vous l’avoue, c’est moi qui avais volé le chapeau. Quoi? Je suis fan d’Harry Potter, je voulais juste le voir de plus près, je l’aurais rapporté le lendemain! Ça faisait plusieurs jours que je le trainais dans mon sac à dos, dans l’espoir d’avoir une opportunité de le remettre subtilement à sa place.
On voit l’élève ayant volé le chapeau seul dans la classe.
J’étais resté à la récréation parce que je m’étais inscrit dans un comité, Mme Marie-Josée était aux toilettes, c’était le moment ou jamais.
Il fouille, le cherche sur son bureau, mais ne trouve rien. On voit la panique dans son regard.
Voix-off : Je crois qu’on a un problème.
Scène 5 – La caméra circule dans la classe, on voit plusieurs petits groupes s’ennuyer et/ou s’obstiner. Seul un groupe (________, _________, _________, _______ ) semble s’être rallié derrière un leader, Timothé, qu’il écoute avec beaucoup d’attention.
Voix-off : Pendant que mes camarades s'entêtaient dans leurs querelles, un groupe s'était formé autour de Lucas. Il était devenu un leader charismatique, Timothé avait une manière de les convaincre de suivre ses idées. Les autres semblaient l'admirer, presque l'idolâtrer. Je ne sais pas s’il a toujours eu ce charisme ou si quelque chose s’est passé depuis le début de l’année. En tout cas, je trouvais ça suspect…
Scène 6 – Un des élèves du groupe de Timothé se détache et va parler au voleur. Il lui demande s’il voudrait se joindre à leur équipe. Il lui dit que s’il accepte, peut-être Timothé lui montrera son chapeau. Le voleur accepte.
Scène 7 – Voix-off : Voilà la pièce manquante du puzzle! Je me devais d’aller parler à Timothé.
Le voleur apostrophe Timothé et lui demande de venir lui parler en privé. Timothé quitte son groupe en leur donnant quelques dernières consignes pour le travail scolaire qu’ils sont en train faire.
Le voleur tente de le convaincre de rendre le chapeau pour le bien de tous. Timothé essaie de mettre ça sur la faute du voleur qui l’a volé en premier. Timothé est réticent, car il ne veut pas perdre son pouvoir.
« De quoi tu parles Timothé? Mme Marie-Josée a dit que le chapeau était juste un accessoire pour rendre la sélection des équipes plus intéressante… » lance le voleur.
Timothé explique qu’elle doit se tromper, parce que depuis qu’il a « emprunté» lui aussi le chapeau, il peut aller voir n’importe qui et la personne l’écoute, le respecte, ce qui n’était pas le cas avant…
Le voleur fait finalement comprendre à Timothé que bien c’est très amusant pour lui et ses 3-4 nouveaux amis, le reste de la classe de la classe est sans direction.
Timothé hausse les épaules, l’air de dire «mais qu’est-ce que je peux y faire?»
«Et si c’est toute la classe qui avait besoin d’un leader?» lance le voleur.
Timothé esquisse un sourire.
Scène 8 – MONTAGE - Timothé sort le chapeau de son sac, le met sur sa tête et va à la rencontre des autres équipes qui travaillent. Il le fait porter à tout le monde. Chaque personne devient instantanément plus heureuse et coopérative.
Scène 9 – Timothé va finalement rendre le chapeau à Mme Marie-Josée. Elle est heureuse de retrouver son chapeau. Elle attire l’attention de toute la classe en disant qu’ils peuvent maintenant procéder pour faire les équipes maintenant que le chapeau est revenu.
Un élève ________ se lève et dit à la prof que ce ne sera pas nécessaire, les équipes se sont formées naturellement.
Mme Marie-Josée est surprise. Elle jette un regard à sa feuille des noms des équipes, puis la classe.
Voix-off : Je ne sais pas si le chapeau est véritablement magique, mais ce que je sais c’est qu’instinctivement, tout le monde s’était placé dans l’équipe que notre professeure avait en tête. Appelez ça comme vous voulez, moi maintenant je crois à la magie.
FIN
Lien qui mène au film : https://vimeo.com/manage/videos/894573025/0e85383b0a