Janvier 2024
La Vie de l'autre numéro 18
Classe de Mme Karine Galli
École Coeur-Soleil
Le premier texte collectif écrit par la classe
Ce texte est une fiction basée sur un événement vrai qui leur est arrivé. Ce texte écrit leur a permis d’être sélectionné pour faire partie de ce grand projet.
Cette étape nous permet de motiver la classe à vouloir créer activement des histoires avec nous.
Histoire vraie
Un parcours vraiment extrême
Le 6 septembre dernier, lors d'une journée de canicule intense, nous avons reçu la visite d'un parcours extrême. Il y avait neuf obstacles à parcourir. Les élèves se plaçaient deux par deux et ils devaient faire la course lorsque l'animateur donnait le signal. Ils étaient très excités de vivre cette aventure, sauf Aya et Eve qui auraient mieux aimées relaxer à l'air climatisé.
Malheureusement pour Alexandre, il était absent suite à un malaise dû à la chaleur. Les premiers concurrents sont Camilo et Gabriel, suivi d'Halim et Daniel. Tout se passe bien pour eux et pour plusieurs autres. Sara, Sinit, Julien, Anas, Georges, Gabriel, Yassin, Yassine, Marco, Jayden, Massa, Camilo et Helen l'ont fait à plusieurs reprises!
Tout à coup, les blessés ont commencé à s'accumuler. Charlotte se tord la cheville et Helen fait de même, Sara se cogne la tête sur un pneu, Aurélie se fait mal au dos en passant dans un tunnel, Georges s'érafle les genoux et un coude en tombant, Yassin aussi et l'autre Yassine se blesse au pied.
Choses rajoutées
Finalement, lors de la dernière course, Anaïs veut battre son amie Sky qui gagne toujours lorsqu'elles jouent ensemble au basketball, alors elle court le plus vite possible. Leurs amies Leticia et Justine les encouragent en levant les bras et en criant. Eva veut tellement que sa meilleure amie Sky gagne, qu'elle fait trébucher Anaïs sur un poteau et tombe par terre. Tous les gens autour s'arrêtent. Elle ne bouge plus. Madame Karine s'approche et voit tout de suite le pied de l'élève qui est tourné dans un drôle d'angle. Anaïs reprend conscience et se plaint tout de suite. L'enseignante prend son téléphone et appelle les urgences, car cela semble être une cassure. En attendant leur arrivée, on prend tous soin d'Anaïs. 10 minutes plus tard, elle quitte en ambulance avec son enseignante qui s'occupera d'elle jusqu'à l'arrivée de ses parents.
Six jours plus tard, toute la classe est soulagée de voir Anaïs arriver en béquille. Tous veulent signer son plâtre, amener son sac à dos et l'aider à monter les escaliers.
Les textes des élèves
À noter que tous ces textes ont d’abord été racontés à l’oral avant d’être transposés à l’écrit. L’écriture passe donc ici d’abord par le récit.
Les textes sont ici présentés selon l’ordre des élèves de la classe :
Julien Al Nsir
Helen Al Romhaine
Halim Belhadj
Léticia Bernier
Alexandre Descôteaux
Camilo Andres franco Santamaria
Aurélie Girard
Sinit Glmedhn
Massa Hakiema
Anas Hayari
Georges Jadaa
Sky Jadaa
Anais Kamguia Matchuenkam
Yassin Lajhar
Aya Majzoub
Eve Marcil Cournoyer
Eva Martirosyan
Jayden Ngo
Gabriel Patras
Charlotte Philibert
Daniel Precupas
Justine Pruneau
Sara Sadki
Marco Soundara
Mohamed-Yassine Yansli
Julien Al Nsir
Les quartiers marchands de Syrie
L'été dernier, j'étais en Syrie, dans le quartier de Babtouma. Il faisait très chaud. J'étais là avec mon père et ma mère et nous utilisions notre dernier stock d'argent pour acheter quelque chose de rafraîchissant. Sans argent, je serais mort.
Après notre achat, nous avions épuisé tout notre stock d'argent. Soudain, un mendiant vient nous accoster pour nous demander de l'argent. Il me ramène vers une ruelle sombre et commence à nous insulter. Et je me souviens que j'ai de l'argent, donc je lui donne l'équivalent de 3 $ en argent syrien.
Mais quand je reviens chez moi, j'écoute de la musique pour me détendre et j'entends la voix du mendiant qui me réclame encore de l'argent.
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Helen Al Romhaine
Plus d'électricité
L'année passée, mes cousins sont venus dormir chez moi parce qu’il n'y avait plus d'électricité à cause de la tempête de neige. Mon cousin et ma sœur, qui ont tous deux treize ans, sont restés ensemble. Pendant que tout le monde faisait leurs affaires, Hazen et ma sœur de 17 ans mettaient plein de musique sur la télé en bas. Ils regardaient Tik tok et appelaient leurs amis. Moi, j'étais toute seule, mais ce n'était pas grave. Mes parents étaient en train de regarder leur émission et boum plus d'électricité pour nous non plus. Toutes les télés étaient fermées.
J'ai décidé de donner une lampe de poche à ma soeur et Hazen pour qu'ils ne tombent pas par terre. Il était à peu près à peu près 8 h du soir et on ne voyait vraiment rien. Mes parents étaient très tristes parce qu'il n'y avait rien à faire.
Donc j'ai décidé de leur donner un petit massage pour qu’ils s’endorment. Ma sœur et mon cousin sont restés en bas donc je leur ai apporté une petite collation. Je leur ai apporté du popcorn avec des chocolats et des jeux. Ma tablette n’avait plus que deux pour cents mais j’ai décidé d’en profiter pendant qu’il était encore temps. Quand ma batterie s’est éteinte, j’ai décidé de dormir.
Le lendemain matin, on a joué sur nos téléphones car on n’avait toujours pas d'électricité, pendant que mon père est allé chercher des Timbits et un café. La file d’attente était très longue mais il a vu son ami et il a pu parler avec lui au bout de la file.
Après ça, mes cousins sont partis à la maison. Mes sœurs et moi, on est allées à la bibliothèque pendant que mes parents sont allés à Samifruits… On est restés là pour à peu près 1 h et demi. C'était très amusant. On a joué à plein de jeux comme Serpents et échelles, Uno et plein de jeux de cartes. C'était très amusant. On est revenus à la maison et l’électricité était revenue.
C'était une expérience très amusante mais aussi très ennuyante parfois.
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Halim Belhadj
L’hiver électrique
J’étais chez moi en hiver dans mon sous-sol en train de lire un livre. Vous vous rendrez compte dans mon histoire que la patience est utile.
Pendant que je lisais ce livre, tranquillement assis sur un fauteuil, j'entends une information que des gens avaient perdu l'électricité à cause de la grêle. L'électricité est partie, mais juste pour quelques minutes.
Ensuite, l'électricité est repartie. On a attendu mais l’électricité ne revenait pas. Nous sommes allés à la bibliothèque parce qu'il faisait plus chaud là-bas. Après plusieurs jours, nous n'avions toujours pas d'électricité et quelqu'un est venu chez nous pour réparer et remettre l'électricité. Mais après qu'il soit partie, l'électricité a encore été coupée.
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Alexandre Descôteaux
La couleuvre
Un jour, je suis allé assister au cours d'équitation de ma sœur Anne-Sophie.
Ça m'ennuyait un petit peu de la regarder, mais j’ai remarqué qu'il y avait un grand terrain là-bas et une forêt. Pour passer le temps, mon père, mon chien et moi, on y est allés. Mon chien s'appelle Pixel. En se promenant, on a vu une couleuvre et comme on ne voulait pas se faire mordre, on est restés loin mais elle s’approchait tranquillement.
On a essayé de faire le plus de bruit possible puis de ne pas bouger d'un poil. Comme elle continuait à s’approcher, on a pris une longue branche pour essayer de la repousser, mais elle est passée par-dessus.
Puis, mon chien est parti en courant vers la couleuvre. Par bonheur, ça l’a fait fuir.
Finalement, on est retournés voir ma sœur à son cours même si je m'ennuyais quand même.
Puis, rendu chez nous, je me suis demandé si notre promenade était vraiment arrivée ou si c'était un rêve? J’ai beaucoup d’imagination mais, finalement, c'était la réalité.
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Camilo Andres franco Santamaria
Une nuit d’horreur
J'étais chez moi avec mes parents et mes deux frères. On était tranquilles, c'était en hiver et on restait dans la maison parce qu’une tempête de neige était annoncée pour le lendemain.
Je jouais à un jeu vidéo tranquille, car je n’avais rien d’autre à faire, pas devoirs, rien. J'étais seul dans le sous-sol. Puis, la lumière s'est fermée. J’ai pensé que c’était une blague de mon frère.
Mais rapidement, j'ai pris mon téléphone pour avoir un peu de lumière. J’avais très peur. Quelques heures plus tard, mais pas avant, mes parents m’ont dit d’aller dormir mais le lendemain, il n'y avait toujours pas de lumière.
Ma mère m’a dit qu’on allait se faire un petit bbq. Mais on a décidé d’aller à un petit restaurant tout proche. On a mangé puis on est revenus à la maison où il n’y avait toujours pas de lumière. On est allés chez des amis, on a rechargé tous les téléphones et, enfin, quand on est retournés chez nous, la lumière était revenue.
Le lendemain, on a encore manqué d’électricité à cause de la tempête de neige.
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Aurélie Girard
Difficile d’avoir du popcorn
J'étais dans ma maison, plus précisément dans mon salon. J'étais avec ma mère et ma sœur. C’était le soir. Ma sœur et moi écoutions une émission sur la télévision alors que ma mère était sur son ordinateur.
Nous commencions à avoir faim. Alors je me suis levée pour aller faire du popcorn en sac.
Je mets le sac dans les micro-ondes puis, quand le temps de cuisson est terminé, j'essaie d'ouvrir le micro-ondes, mais soudainement, ce dernier ne veut pas s'ouvrir. Je me suis alors souvenu que mon père disait il y a quelques jours que le micro-ondes était brisé. Une odeur me fait sortir de mes pensées, une odeur de brûlé qui venait directement du micro-ondes.
J'ai eu peur de mettre le feu à ma maison. J'ai pris une fourchette pour essayer de forcer la porte du micro-ondes. Ça n'a pas marché. Ensuite, j'ai tapé très fort dessus. Ça n'a pas marché non plus. Puis j'ai appelé mon père pour qu'il vienne m'aider. Mon père arrive et me dit qu’il a changé le micro-ondes.
Je lui ai dit que je ne comprenais pas.
Il m'a dit : J'ai remplacé le nouveau micro-ondes par le vieux parce que j'ai remarqué qu'il y avait des égratignures et je voulais les peinturer pour que personne ne le remarque. Et j'ai oublié de vous le dire.
J'avoue que je ne comprenais vraiment pas. Ensuite, il est allé dans son atelier chercher des outils pour forcer la porte du micro-ondes afin de récupérer le sac de popcorn brûlé. Résultat je n'ai pas pu manger de popcorn.
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Sinit Glmedhn
Un drôle de moment
J'étais près d'un zèbre. J'étais avec mon père, mon cousin, ma cousine et mon frère. J'avais cinq ans et demi et je donnais de la nourriture aux animaux.
Je suis allée à la piscine pour jouer dans les vagues. J'étais contente. Tout à coup, je me suis presque noyée parce que je ne savais pas nager. Mon père m'a vu et m'a appris comment nager et il était content de moi. Après chaque reprise, je savais nager. Mon père était content et m'a ramené au McDo.
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Massa Hakiema
Une journée épeurante
Moi et ma famille, on est allés au Mont-Tremblant au mois de juillet. On est allés nous installer dans notre hôtel pour dormir là-bas environ trois jours. À cet endroit, il y avait plein d'activités à faire. Mais vous allez voir, quelque chose d’épeurant va arriver.
Finalement, on a choisi l'activité où on va aller en haut d'un téléphérique pour voir le beau paysage qui nous entoure.
Par la suite, on peut faire une randonnée en bas. En montant dans le téléphérique, on était presque arrivés en haut quand mon soulier de 300 $ s'est échappé de mon pied et est tombé en bas dans la montagne. J'avais peur et j’étais inquiète.
J'ai décidé de ne pas dire à mes parents, sinon ils vont me chicaner car mes souliers coûtaient très chers. Quand on est arrivés en haut de la montagne, je me suis précipité pour aller chercher mon soulier.
J'ai couru en bas discrètement, sans que mes parents me voient, mais je n'ai pas trouvé mon soulier. Finalement, j'ai décidé d'aller le dire à mes parents.
Mais quand je me suis tourné, je me rends compte que j'étais perdue.
(à suivre)
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Anas Hayari
La visite à Washington
Il y a deux ans, on était dans un autobus de touriste. En direction de Washington avec ma famille. Au fond de cet autobus, il avait eu une toilette. Mais bien sûr, il n'y avait pas de Wi-fi, tristement.
Durant ces vacances, on devait visiter 4 grandes villes, aux États-Unis.
La première, c'était New York, la deuxième, Boston, la troisième, Washington et la quatrième Philadelphie. Mais notre histoire se passe surtout à Washington.
Je jouais sur mon téléphone comme ça et je mangeais des chips quand tout à coup j’ai ressenti un drôle de gargouille dans mon ventre. C'était pas n'importe quelle gargouille. Ce n'était pas une gargouille de faim ou une gargouille de crampe.
Non, c'était une gargouille qui devait me mener à le toilette pour un numéro deux.
Vous allez voir que dans mon histoire, on peut dire que c'est la plus puante journée de ma vie.
Je me suis levé, je suis allé aux toilettes et j'ai fait mes besoins. La toilette puait vraiment. Mais après, quand j’ai eu fini, j'ai essayé d'ouvrir la porte sans succès.
J'ai essayé plus fort une deuxième fois, mais ça n’a toujours pas fonctionné. J'ai commencé à paniquer parce que ce n'est pas normal de rester coincé dans une toilette d'autobus.
Mais après, je me suis rappelé qu’avant de mettre un seul pied dans la toilette, on m'avait poussé, donc on m'avait probablement enfermé ici.
Je me rappelais avoir vu une silhouette, un gars avec une barbe et après, c'est tout. Puis je me suis rappelé que presque tous les hommes dans l'autobus avaient des barbes. Là j'ai vraiment commencé à paniquer.
Pour me sortir de là, j’ai appuyé sur le bouton d'urgence comme ça, en priant que cela m’aide à sortir de là.
Et après j'ai recommencé à appuyer plusieurs fois sur le bouton. Puis, j'ai commencé à frapper la porte. J'ai crié très fort. je pensais vraiment que j'allais mourir parce que, la température était vraiment insupportable là-dedans.
Il n’y avait vraiment rien qui pouvait m'aider. Je ne voyais rien et je pensais que j’allais mourir là-dedans. Puis d'autres gens ont commencé à entendre parce que j'entendais des gens dire qu’un enfant était coincé dans la toilette. J'ai crié à l'aide de plus en plus fort.
Puis, je ne sais pas comment l’expliquer, mais on a réussi à ouvrir la porte comme ça. Je suis sorti et les gens ont commencé à applaudir parce que j'avais survécu. Après, ils ont commencé à m'appeler champion.
Et après, le seul truc que j'étais content, c'était que je pouvais enfin respirer l'air frais. Parce que la toilette, elle puait vraiment beaucoup.
Je me suis assis à ma place. Je tremblais toujours parce que je venais de vivre une expérience tellement traumatisante.
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Georges Jadaa
Une journée cubaine
L'année passée, à l’ été 2023, j'étais à Cuba, à Cayo Coco.
Nous étions dans un grand hôtel. Un jour, ma mère et mon père étaient dans une fête, une grosse fête où ils dansaient sur la plage. Le lendemain matin, ma mère s’est rendu compte qu’elle avait oublié son sac là-bas, sur le bord de l’eau.
Dans ce sac, il y avait son téléphone, son portefeuille, et toutes sortes de petites affaires dont elle avait besoin. Alors elle m'avait demandé de chercher le sac. Je suis donc partie pour aller chercher le sac sur la plage. Pour m’y rendre, j’ai pris un raccourci pour m’y rendre plus vite.
Les personnes qui travaillent là-bas étaient gentils. Il nous avait gardé le sac et tout était là. Ils en avaient bien pris soin. Alors je leur ai dit merci. Après, je suis reparti en empruntant le raccourci. Je marchais, je marchais, je marchais et je me suis retrouvé devant un long très long serpent vert qui traversait qui traversait la sortie du raccourci.
J'ai essayé de me précipiter doucement car je ne voulais pas que le serpent m'attaque. Mais soudainement, le reptile a sauté sur moi. Je l'ai pris, j'ai commencé à le tourner, tourner, tourner.
Il a essayé de me mordre. J’ai réussi à éviter ses attaques puis, il m'a mordu juste là, sur mon bras. Après, je l'ai pris par la tête et je l'ai coupé en deux. J'avais eu peur et beaucoup d’adrénaline circulait dans mon corps et je suis parti énervé et fier de moi.
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Sky Jadaa
Un après-midi inoubliable
Un après-midi, lors d’une journée chaud, j’étais avec ma famille dans un hôtel. J'avais trois ou quatre ans et moi et mon frère, on voulait aller à la piscine. Mais nos parents avaient oublié nos gilets de sauvetage et vous allez voir que ce n'était pas une situation facile.
Mes parents nous ont dit que ce n'était pas grave. Et qu’on pouvait au moins mettre nos pieds dans l'eau. Donc c'est ça qu'on a fait. Mais mon frère m'a poussé dans l'eau et je ne savais pas comment nager. J'étais vraiment effrayée, j'avais plein de d'anxiété et personne ne voulait me sauver, je ne sais pas pourquoi.
Mais j'étais vraiment fatiguée. Je voulais vraiment pleurer et je voulais tout lâcher. Mais après deux minutes, j'ai réussi à toucher les escaliers, je suis sortie de la piscine et j’ai commencé à pleurer, saine et sauve
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Anais Kamguia Matchuenkam
Une rencontre un peu attendue
J'étais dans ma maison à Montréal. J'avais sept ou huit ans. Mon amie et moi, on se disputait pour utiliser le téléphone.
Vous allez voir dans mon histoire, j'ai eu des problèmes.
Puisqu'on se disputait pour le téléphone, on appuyait sur divers boutons et, sans faire exprès, on a appelé la police. Quand on s’est rendu compte de ce qu’on avait fait, je suis vite aller courir dans ma chambre sous la couverture parce que je pensais que la police allait venir nous arrêter.
Après quelques minutes, tout à coup, on sonne à la porte. Et bien évidemment, c'était la police. Le policier était très inquiet parce qu'il pensait qu'on avait eu des problèmes. Mais quand mon amie lui a dit qu’on avait signalé leur numéro par accident, il est devenu très furieux. Il nous a expliqué que lui et ses coéquipiers avaient dû abandonner la poursuite d’un criminel pour venir chez nous.
Il nous a finalement donné une amende de 400$ à mes parents.
Mon amie a essayé de convaincre le policier de baisser l'amende et elle a réussi à la faire baisser à 397 $. Ce n'était pas beaucoup, mais elle était très fière d'elle. Mais quand nos parents sont arrivés, son sourire s'est vite dissipé. Nos parents nous ont engueulées et nous ont donné une punition de deux mois de ménage.
Puis heureusement, j’ai entendu le son de mon réveil.
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Yassin Lajhar
Une blague épeurante
C’était dans la maison de ma tante. J'avais environ sept ou huit ans, j’étais avec mes cousins et je regardais mon téléphone dans la cuisine qui était à côté du sous-sol. Je me rappellerai de cette soirée toute ma vie.
J'entends un bruit en bas comme un boum et là, je me dis juste que c'est un bruit de meubles que j'ai déjà entendu plein de fois.
Mais il y a quand même une partie de moi qui me dit qu'il se passe quelque chose de bizarre en bas, au sous-sol. Tout à coup, pendant que je parlais de moi avec mes cousins, de mon jeu vidéo préféré, j’entends comme des bruits de pas au sous-sol. Et là, on se dit tous qu'il y a des personnes en bas.
On avait très très peur. Vu qu'on était très curieux, on est partis en bas, dans les escaliers. On a essayé de faire le moins de bruit et on est partis inspecter le sous-sol comme des espions. Et un moment, pendant que je regardais sous le sous le canapé, je me retourne et je vois une silhouette qui me regarde.
Alors on n'a même pas réfléchi, on a couru dans les escaliers et on s'est cachés sous la table de la cuisine. Quelques secondes plus tard, pendant que je stressais et qu'on se demandait qui était en bas, j’entends ma grande cousine qui rit. Et à ce moment-là, on se dit tous que tout ce qui vient de se passer, ç'a été fait par ma grande cousine… mais au moins, ça n'a pas été un voleur qui a essayé de nous voler.
Alors, pour se faire pardonner ma grande cousine nous amène tous au McDonald et on se moque tous les uns des autres en repensant à cette histoire.
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Aya Majzoub
Une soirée étrange.
Nous étions sur le balcon mon père et moi pendant la fin de semaine pour se faire un bbq.
Puis, je me suis demandée comment je me sentirais si je plaçais mes bras sur le feu donc je l'ai fait pour voir la sensation.
Je me suis mise à crier. Puis mon père est venu et m'a jeté dans la piscine. Je suis sortie et je me suis réchauffée avec le feu et je me suis encore brûlée.
Mais cette fois, j’ai dansé comme un singe, je suis encore allée dans l’eau … ouf!
Quand le bbq a été terminé, 'ai mangé à l'intérieur pendant que tout le monde mangeait à l'extérieur parce que j’avais peur de me brûler pour une troisième fois.
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Eve Marcil Cournoyer
La grande tornade de neige
J'étais chez moi avec ma famille et on est allés en bas pour écouter un film, La Reine des neiges. Après quelque minutes du film, boum, l’électricité s’est coupée. Mes cousins ont peur.
Je remarque que dehors il y a une tornade de neige qui commence à se former. Alors mes cousins ont encore peur davantage.
J’essaie de les calmer et je leur demande de me suivre jusque dans ma chambre en leur disant que tout serait correct là-haut. Mais, c'est encore pire car le vent y est plus fort. Tellement fort d’ailleurs que ma fenêtre s’est brisée.
J'ai dit à mes cousins de se cacher dans mon garde-robe et j’ai pris une boîte pour la mettre devant la fenêtre pour bloquer la neige qui rentrait. Progressivement, tout s’est calmé et mes cousins aussi.
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Eva Martirosyan
Le walkie-talkie
Un jour, je suis partie vers la maison de mes trois cousines, Mélissa, Nathalie et Amélie. Nos autres cousins-cousines étaient là aussi. On n’avait rien à faire, alors on a commencé à jouer à cache-cache et on a fait des groupes; les grands comme les petits. On a aussi utilisé des walkies-talkies pour communiquer entre nous. On a émis des règles; on n'avait pas le droit de se cacher dehors.
On s'amusait à s'entraider. C'était au tour des petits de se cacher.
On a cherché partout dans la maison, mais on ne trouvait pas une de mes cousines. Finalement, on a décidé de chercher dehors. Tout à coup, on a entendu le son d’un talkie-walkie en provenance de l’autre côté de la maison. Ma petite cousine était là, le voisin s'est fâché contre elle parce qu'elle était allée sur son territoire.
Le monsieur a appelé la police. Les policiers se sont fâchés contre le voisin en lui rappelant que ce n'était qu’une jeune fille qui voulait jouer à cache-Cache.
Ce n'est pas un gros problème et les policiers lui ont donné une amende de 150 $.
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Jayden Ngo
La journée à Cuba
J'étais dans mon dans mon avion avec toute ma famille et on venait juste d'atterrir à Cuba. On est allés dans l'hôtel pour prendre la clé de la chambre. Quand on est rentrés dans la chambre, il y avait plein de moustiques qui nous piquaient. Alors, moi et mon frère, on commençait à se cacher à côté du lit pendant que mes parents se battaient avec des mouches.
C'était le soir, alors on a décidé de dormir. Le lendemain matin, on s'est réveillés et on est allés manger de la bonne nourriture. Puis, on est allés se baigner dans une piscine où il y avait un bar pour enfants et un pour les adultes. Quand on est rentrés dans notre chambre, on était fatigués.
Mon père a ouvert la télé, on a vu qu'il allait y avoir une tornade le lendemain matin. Alors on est partis le soir très tard, vers 3 h du matin, quelqu'un est venu nous chercher avec une voiture de golf. On est allés dans notre avion, on a dit bye bye mais tout à coup, les lumières dans l'hôtel ont commencé à clignoter.
Même celles de l'avion clignotaient. On a eu peur. Alors les personnes qui travaillaient à l'hôtel commençaient à évacuer tout le monde.
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Gabriel Patras
Le voyage
J'étais en Italie avec ma famille, en été, il faisait chaud et on a marché pendant deux heures longues heures.
Quand ma sœur a vu un marchand de gelato, elle voulait en avoir une. Mais elle voulait. Elle voulait qu'on le transporte jusqu'au marchand.
Donc on a laissé ma sœur avec mon père dans la rue pendant que moi et ma mère, nous sommes allés rejoindre le marchand de gelato.
Quand on est entrés pour acheter des gelatos, on s'est rendu compte qu'on n'avait plus assez d'argent. J’ai regardé autour pour voir s’il n’ y avait pas un peu d'argent par terre. Puis j'ai remarqué qu'il y avait un peu d'argent en-dessous de mon soulier.
Le lendemain, quand je me suis réveillé, je me suis fait attaquer. Puis, après, j'ai remarqué que je me suis fait attaquer par ma famille. Puis, heureusement, je me suis réveillé!
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Charlotte Philibert
Le spectacle
En juin 2003, je suis allée au Collège Laval pour un spectacle de danse avec mon groupe qui est constitué de Justine, Sarah, Aurélie, Leslie-An, Latifa et moi. On attendait notre tour.
Vous allez voir cette journée-là, j'ai vraiment stressé.
Justine, Aurélie, Sarah et Leslie-Ann se sont mises à jouer pour passer le temps. Mais moi, j'étais trop stressée. Alors je me rappelais un de mes premiers spectacles de danse que j'avais fait quand j'avais cinq. Après 1 h et demi d'attente, une danseuse est venue nous chercher. C'était enfin notre tour.
En chemin, comme j'étais stressée et excitée, je ne portais pas attention et je me suis retrouvée dans un corridor où les lumières clignotaient.
Tout était silencieux, sauf un petit bruit lointain. J'étais trop paniquée pour trouver une solution. Alors je me suis mise dans un coin et j'ai attendu. Pendant ce temps, Justine avait réalisé que je n'étais plus avec elle. Alors, elle a averti la dame et ils sont venus me chercher. Quand j'ai entendu leur voix, j'étais vraiment soulagée. Mais quand on est arrivés dans les coulisses, c'était le chaos.
Une fille du groupe avant nous s'était blessée sur scène.
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Daniel Precupas
Le pire rêve à avoir
Tout a commencé un beau matin du 7 septembre 2023, quand je me suis réveillé et que j'ai commencé à me préparer pour un examen d'admission. Vers 7 h 20, je suis parti de la maison. Vers 7 h 50, je suis arrivé au Collège Laval et j'ai trouvé quelque chose de bizarre.
J'ai commencé mon examen d'admission normalement en répondant aux questions. Puis soudain, l'alarme de feu sonna. Mais personne ne l'a entendue puisqu'elle est demeurée très silencieuse. Une notification est apparue sur le téléphone des professeurs mais on s’est aussi aperçus du problème quand on s’est mis à sentir l’odeur de la fumée. Un élève a dit hier que l’on faisait cuire du popcorn pour nous récompenser. Mais la professeure a tout de suite dit que ce n’était pas cela mais plutôt un feu.
Mettez-vous en ligne, a-t-il dit.
Mais moi, je voulais m'en sortir le plus rapidement possible. Alors je suis parti sans eux. J'ai couru partout dans l'école jusqu'à je me sente coincé dans un coin. J'ai vu une porte en espérant d'avoir une sortie de l'autre côté. Je suis allé à l'intérieur et, heureusement, j'ai vu une sortie qui m’a mené directement hors de l’école.
J'ai vu l'école en train de brûler et finalement je me réveille et je comprends que tout cela n’était qu’un rêve.
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Justine Pruneau
L'anniversaire à l'hôpital
C'était la journée de mon anniversaire de onze ans. J'avais invité mes amies Charlotte, Léonie, Aurélie, Laetitia et Maéie. Quand tout le monde est arrivé, on a ouvert les cadeaux. On a mangé le gâteau. Puis on est allés dans la trampoline pour sauter.
Vous allez découvrir dans mon histoire que j'ai failli perdre une de mes amies.
Après quelques minutes à s’amuser dans la trampoline, Charlotte trébucha sur un morceau de métal qui était mal installé. Elle n’ouvre pas les yeux, alors j'appelle mes parents et les parents de Charlotte. Ensuite, mes parents nous ont conduits à l'hôpital. Rendus à l'hôpital, les parents de Charlotte sont arrivés mais Charlotte ne se réveillait toujours pas. J'étais vraiment inquiète. 4 h plus tard, Charlotte s'est enfin réveillée… elle avait une commotion cérébrale.
Ensuite, on allés la reconduire chez elle.
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Sara Sadki
Un climat bouleversant
C’était un samedi après-midi, pendant les vacances. J'avais dix ans; ma famille, ma sœur, mon frère Sami, mon père et ma mère, nous avons décidé d'aller à Ottawa. On était à la crèmerie. On était en train de manger une grosse crème glacée au chocolat. Il faisait très beau et chaud quand tout à coup, un orage arriva.
Il y avait beaucoup de pluie… sur le téléphone de ma mère. Il y a eu une alarme qui disait qu'il allait y avoir une tornade à Ottawa, à l’endroit précis où nous nous trouvons. Nous nous sommes précipités pour nous réfugier dans notre voiture noire. Nous avons vu des toits de maisons s'écrouler, des accidents de voiture, et même des arbres qui tombaient sur la route.
Moi et ma sœur, on avait très peur que notre voiture se brise. Nous tremblons. Nous sommes finalement allés dans un hôtel pendant une nuit, le temps que la température se calme. Je me suis bien amusé avec mon frère et ma sœur. Nous avons joué à plein de jeux de société. Nous n'oublierons jamais cette magnifique journée, même s'il y avait eu un mauvais climat.
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Marco Soundara
En visite à Toronto
Moi et ma famille, on a décidé de visiter mes cousins qui vivent dans cette ville. Ça nous a pris 6 h pour arriver à leur maison. On jouait et puis après, les parents sont venus dans la chambre pour nous dire qu’ils s’en allaient à une fête. On a dit OK; ils nous ont dit qu’ils reviendraient vers 10h et qu’on devait dormir.
Après ça, on jouait tout le temps, puis, on a entendu du bruit. L'électricité s’est fermée. On avait tous très peur d'aller dormir. Puis, on entend toquer à la porte. On avait de plus en plus peur. On a pensé regarder sur la caméra mais il n'y avait aucune électricité donc on ne voyait rien dehors. On hésitait à ouvrir le porte mais finalement on a reconnu les voix de nos parents qui avaient oublié leur clé, donc on leur a ouvert … ils étaient un peu fâchés qu’on ne soit pas couché mais ils étaient contents qu’on leur ait finalement ouvert.
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Mohamed-Yassine Yansli
La piscine abandonnée
En France, à Lyon, précisément, dans la maison de mes cousins, moi et ma famille, nous étions tous rassemblés. Vers 10 h 30 du soir, pendant que mon cousin jouait à la PS4, moi j’écoutais mon téléphone.
Vous allez voir que, parfois, la vie nous joue des tours.
Mon cousin en avait marre de perdre à son jeu préféré alors il m'a proposé d'aller faire de la trottinette électrique. J'ai accepté. On est partis faire quelques tours et là, il m'a proposé une nouvelle fois quelque chose d'autre : Veux-tu aller dans une piscine abandonnée.
J'ai accepté, on est partis et, quand on est arrivés, on a déposé la trottinette électrique sur un mur.
Là, on est rentrés et tout était saccagé. Les murs étaient brisés, il y avait des bouts de bois par terre. Je commençais déjà à stresser. On a commencé à marcher dans un couloir, et là, là, je sens que quelqu'un nous suit. Je me dis que c'est juste mon imagination. On continue à marcher, et là, tout à coup, on entend un rire derrière nous.
On a couru, on a couru dans tous les couloirs, on est partis à gauche, à droite et là on trouve une toilette à droite, on se cache dans une cabine et là, on attend en silence. On a attendu environ 30 minutes avant de sortir parce qu'on avait trop peur. Quand on est sortis, Il n’y avait personne.
On est repartis chez nous et là, on ne voulait rien dire à nos parents parce qu'on avait peur qu'ils nous chicanent, parce qu'on était allés à la piscine abandonnée. Et là, on est partis aux nouvelles et on a vu qu'il y avait un prisonnier qui avait fait plusieurs morts, qui avait été vu à la même piscine que nous.
Scénario
Le scénario de leur court-métrage
Le Parcours extrême
Classe de Mme Karine – École Cœur-Soleil
Scène 1 – MONTAGE ÉPIQUE AU RALENTI des élèves s’échauffant et s’entraînant sur fond de voix-off expliquant que :
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La classe s’est inscrite à un concours promouvant un nouveau sport de course.
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La meilleure performance collective en tant que classe se méritera un voyage en France pour les internationaux de ce sport.
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(le narrateur peut dire que c’est compliqué et comment les points sont calculés, mais que l’important c’est d’être rapide et ne pas faire tomber les obstacles).
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Demain ce sont les qualifications, ils sont la dernière école au Canada à passer l’épreuve.
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Anaïs est l’athlète étoile, pour avoir une chance de gagner en tant que classe, ce sera grâce à elle.
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Derrière elle ce sont Aya et Ève ; elles ne veulent pas participer parce qu’elles disent qu’il fait trop froid et que voyager, ça leur fait un peu peur…
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La classe ne se doutait pas de ce qui allait arriver.
Scène 2 – L’entraîneur de l’équipe ________ appelle la classe et révise avec eux les points importants. Anaïs est au premier rang et écoute attentivement. Un élève jaloux ________ la dévisage avec un drôle de regard.
Voix-off : Oh! J’oubliais! Si on se classe no1, le meilleur athlète de la classe se méritera pour lui tout seul, en plus du voyage, une expérience VIP 5 étoiles (restaurant de luxe, hôtel incroyable, bref, la totale).
L’entraîneur annonce qu’ils vont faire un dernier entraînement avant leurs qualifications dans 5 minutes.
Scène 3 – Anaïs est en train de discuter avec deux autres amis _________ et ________ de comment elle a réussi à optimiser son trajet au maximum. Elle explique par exemple que lorsqu’elle contourne les petits cônes, son pied sait exactement où se placer pour être le plus près possible sans pour autant y toucher. L’élève jaloux entend cela et va se promener sur la piste.
Scène 4 – L’élève jaloux, l’air de rien, déplace de quelques centimètres les cônes avec ses pieds, puis retourne avec le groupe.
Scène 5 – Les élèves sont en rang derrière Anaïs. Au coup de sifflet de l’entraîneur, Anaïs part comme une fusée, contourne les premiers obstacles aisément, puis trébuche violemment sur un cône un peu plus loin. Elle se tient la cheville alors que la classe est figée par la peur.
Scène 6 – Le lendemain, Anaïs arrive en béquille dans la classe (ou avec ce qui s’apparente à un plâtre) en boitant. Les élèves sont démoralisés. Anaïs va à l’avant de la classe faire un discours d’encouragement à ses camarades. Ils peuvent réussir sans elle, ils ont tout de même un avant-midi pour établir une nouvelle stratégie.
Scène 7 – MONTAGE des élèves discutant de stratégie. On voit l’élève jaloux passer de groupe en groupe pour donner son avis sur les techniques à adopter, mais les autres ne l’écoutent pas vraiment. «Mais je suis quand même le deuxième plus rapide de la classe, je dois savoir quoi faire…» se plaint-il. Dans un coin, il y a toujours Aya et Ève qui s’occupent autrement.
Scène 8 – Dans la cour d’école. Les élèves sont découragés. Voix-off : On peut retourner le problème de toutes les façons, même si tout le monde devenait magiquement plus vite qu’il ne l’est, la classe n’a aucune chance. Leur seule chance est de rajouter un autre coureur dans leur alignement de départ.
Deux élèves, ________ et ______ approchent d’Aya et Ève qui sont assises dans un coin de la cour. Il les supplie que l’une d’entre elles participe à la course. Après un moment de réflexion, elles finissent par accepter, à la seule condition qu’elles puissent concourir les deux ensembles.
Scène 9 – La course est sur le point de commencer. L’officielle, une personne à l’allure importante (Mme Karine?) tient un chronomètre et un bloc-notes. L’entraîneur est sur les lignes de côté, les doigts croisés.
Mme Karine donne le départ et quatre élèves ________, ________, ________ et ________, partent comme des flèches. Ils contournent habilement les obstacles alors que le reste du groupe les suit. L’élève jaloux est rempli de rage de vaincre et va extrêmement vite, mais s’accroche dans les cônes (ceux qu’il avait ironiquement déplacés…)
Les deux dernières élèves sont Aya et Ève. Elles s’élancent et immédiatement la classe est sous le choc. Elles sont de loin les plus rapides, on dirait qu’elles flottent au-dessus du parcours.
Elles finissent par arriver au fil d’arrivée; la classe célèbre.
La voix-off décrit tout cela à la manière d’un commentateur sportif.
Scène 10 – Les élèves sont l’un à côté de l’autre et attendent le verdict. L’officielle comptabilise les points. Après un moment, elle annonce l’incroyable nouvelle : ils ont le meilleur pointage, ils partent pour la France!
Voix-off : Et oui, après tout, la classe avait réussi à se soutenir les unes les autres et à remporter ce fameux voyage aux internationaux. Cependant les réjouissances avaient été de courte durée : le prix comprenait 25 billets d’avion pour les athlètes et avec l’ajout de dernières minutes, nous étions 27.
Aya et Ève après réflexions, étaient très enthousiastes à l’idée de partir en voyage, surtout que l’une d’elles avait remporté le grand prix de l’expérience VIP.
Voix-off : Anaïs, qui allait avoir la chance de représenter notre classe aux internationaux même si elle était blessée ce jour-là avait dit quelque chose qui a surpris tout le monde.
Anaïs annonce qu’elle laisse sa place à quelqu’un d’autre, elle n’a pas couru dans cette course, c’est tout naturel qu’elle laisse la chance à ceux qui ont participé. Les élèves sont émus.
L’élève jaloux voyant cela a des remords face à ses agissements. Il explique que tout est de sa faute, que parce qu’il voulait l’expérience VIP pour lui tout seul, il a voulu ralentir Anaïs en bougeant les cônes, il ne voulait pas lui faire mal… Il s’excuse et termine en disant qu’il renonce à son billet.
La classe est sous le choc, mais accepte ses excuses.
Scène 11 – Anaïs et l’élève jaloux regardent les gens célébrer au loin. Il s’excuse personnellement à Anaïs, se sentant mal qu’elle manque le voyage par sa faute. Anaïs répond en disant qu’il y aura d’autres courses. Un long silence plane.
Voix-off : Au fond, Anaïs s’en fichait bien du voyage, tout ce qu’elle voulait c’était de se dépasser elle-même. Comme elle dit, il y aura d’autres courses…
FIN
Lien qui mène au film : https://vimeo.com/manage/videos/894578457/141d9ea2a8