Janvier 2024
La Vie de l'autre numéro 18
Classe de M. Frédérick Lepage
École du Parc
Le premier texte collectif écrit par la classe
Ce texte est une fiction basée sur un événement vrai qui leur est arrivé. Ce texte écrit leur a permis d’être sélectionné pour faire partie de ce grand projet.
Cette étape nous permet de motiver la classe à vouloir créer activement des histoires avec nous.
Aujourd'hui, il fait énormément chaud, le soleil tape sur l'école. Tous les élèves sont en sueur, de plus c'est la photo dans 2 heures 34 minutes et 3 secondes! Puisque M. Frédérik est gentil, il nous a donc amené de délicieux popsicles pour nous refroidir un petit peu. Dans sa gentillesse, il décide d'en donner un aussi à la photographe, mais malheureusement en l'ouvrant il en échappe sur son chandail blanc qui est maintenant tout sale. Sa future photo 2023-2024 allait être ratée!
Dans un moment de panique et de désespoir total, il décide d'appeler sa chère mère pour qu'elle vienne en urgence à l'école avec son savon magique « LE : J'EFFACE TOUT». Malheureusement, sa mère regardait son émission du mardi à la télévision et elle ne pouvait absolument pas partir avant que Jérôme ait quitté Ginette pour déclarer son amour à Claudine!
Dans son désespoir, M. Frédérik alla tout de même prendre sa photo en portant son chandail taché. Lorsque ce fût à son tour, la photographe aperçut son chandail et lui dit tout bonnement : «Ne vous en faites pas monsieur, nous allons retoucher votre photo sur Photoshop, on ne verra même plus la tache». Il était sauvé!
Les textes des élèves
À noter que tous ces textes ont d’abord été racontés à l’oral avant d’être transposés à l’écrit. L’écriture passe donc ici d’abord par le récit.
Les textes sont ici présentés selon l’ordre des élèves de la classe :
Joyce Bakhit,
Annabelle Bénard,
Maliya Jassie Camille,
Matéo Caravlho Aquino,
Leyla Charest-Larue,
Mathéo Chartier,
Elohim Emmanuel Cormier,
Emmanuelle Doucet,
Olivier Duguay,
Camelia Ezzina.
Sam Grenon,
Elie Haddad,
Anas Haneche,
Romy Harnois,
Mathis Jodoin,
Gabrielle Lacroix,
Loïc Lajoie-Martin,
Justin Leduc,
Luka Maheu,
Adam Mahmoudi,
Béatrice Mainville,
Alexie Ménard,
Iliane Monette,
Yasmina Rouillard,
Tomerlie Thomas,
Pénélope Ung
Joyce Bakhit
Mon passage à Toronto
Tout a commencé quand j'étais chez moi à préparer ma valise pour m'en aller à Toronto. Mon père prend les bagages et l'emmène à la voiture et on y va. Quelques heures plus tard, je commence à dessiner pour passer le temps dans la voiture. Il faisait sombre, il y avait des orages, beaucoup de pluie, du tonnerre et des éclairs.
J'étais avec ma famille. Mon père s'arrête après 2heures de route pour mettre du gaz et on repart. Il était super excité d'arriver à l'hôtel et de visiter la chambre. Et quand on arrive, je saute de la voiture. Je pars vers la direction de l'hôtel. Je rentre dans l'hôtel et je m'assois dans le magnifique salon de cet endroit.
Mon père prend la carte et on monte. Arrivée en haut, je sors de l'ascenseur. Mon père me demande de me calmer parce que je pourrais réveiller les gens qui dorment dans les chambres. Mon père ouvre la porte, je rentre et c'était vraiment beau. J'étais tellement fatiguée que je ne pouvais pas visiter la chambre alors je m’en vais sur le lit. Quelques minutes plus tard, je crie parce qu’il y a plein de 1000 pattes qui me montent dessus et moi, j'ai la phobie des insectes.
Mon père commence à m'aider à les enlever. Je crie, je pleure, j’ai super peur. Quand mon père réussi à tout enlever, il m’a réveillée! Pourquoi me me réveiller ? Parce que tout ça ce n’était qu’un cauchemar. J'étais super content de savoir que tout cela était faux, mais j'avais super peur. Maintenant, je trouve ça super étrange que l'un de mes meilleurs jours de ma vie se passe mal.
Annabelle Bénard
Danger sur la plage
Nous venons de ne stationner avec notre véhicule récréatif et nous étions à une plage très spéciale car on ne pouvait pas se baigner dans l'eau. On pouvait seulement observer l'eau et les roches. J'étais avec ma famille durant mes vacances, il était 15 h.
Depuis ce temps, j’ai toujours peur des plages où tu ne peux pas te baigner. Vous allez voir pourquoi! Donc je regardais les roches avec le reste de ma famille. Quand tout à coup, mon frère décida avec ma mère d'aller observer les autres rochers qui se trouvaient encore un peu plus loin. Moi, je décidai de rester pour observer l'eau avec mon père. Il était rendu à 15 h et demi et je commençais à avoir faim, alors j'ai demandé à mon père si je pouvais aller chercher des collations et en même temps ma mère demanda si mon père pouvait nous faire du thé.
Pendant que mon père alla chercher des collations, je voyais un coquillage brillant qui attira mon attention. Je décidai alors d'aller le chercher, mais en allant chercher, j'ai commencé à m'enfoncer. Je ne savais pas ce qui se passait.
Je me débattais, me débattais mais ça ne faisait qu'empirer la chose. Cette substance était mouillée et en même temps molle. Je ne savais pas c'était quoi. J'ai commencé à paniquer et puisque je n'avais pas pensé à crier, j'ai continué à débattre. Soudainement, j'ai eu l'idée de crier, alors j'ai crié : à l'aide, à ma famille. Mon père arriva avec le thé et les chips. Ma mère et mon frère sont venus vers moi en courant en provenance des roches. Je commençais à être enfoncé jusqu'au torse.
Ce jour-là, il y avait un vent frais et c’était nuageux. La substance dans laquelle j’étais englué commençait à durcir et je ne savais plus quoi faire. Soudain, je me rappelai que j’avais des allergies. J'étais allergique aux arachides, aux noix, aux framboises et aux substances qui composaient l’argile. C'est pour ça que, en ce moment, mes jambes me grattaient. Mon père, arriva, et il sut quoi faire car il avait suivi un cours de survie. Il prit de l'eau chaude du thé à ma mère et me la coula pour faire ramollir l'argile. Finalement, ma mère, mon frère et mon père me tirèrent et réussirent à me sauver.
Finalement, je revins avec les pantalons et les souliers très sales et durs. Mais j'ai réussi à survivre.
Maliya
Le bonhomme de neige
C'était un soir d'hiver, j’étais avec ma tante qui avait les yeux fixés sur son téléphone. Dans la cour, je faisais un bonhomme de neige.
Depuis ce jour, je ne fais plus de bonhommes de neige. Je suis allé chercher des bleuets et une carotte pour le visage. Dès que je suis sorti dehors, le bonhomme de neige a commencé à bouger, sauter vers moi et à m'attaquer. J'ai couru partout dans la cour et j'ai même sauté par-dessus la clôture du voisin. J'ai trouvé une pelle qui était à ma portée et j’ai écrasé le bonhomme de neige.
Après avoir vécu cela, ma tante m'a dit de rentrer pour aller dormir. Depuis ce jour, je ne fais plus de bonhomme de neige.
Matéo
Une belle journée à la plage
Aujourd'hui, nous voulions aller à la plage, mais nous préparions moi, ma sœur Alicia et Daniela. On voulait se baigner car c'était une très belle journée et il était à peu près midi.
Ce jour-là, j'ai vraiment eu peur de retourner dans la mer en arrivant. Ce que je constate, c'est qu’il n'y avait pas beaucoup de personnes comme à l'habitude. De plus, le sable était brûlant, plus que d’habitude. D'un élan de douleur, je décide de courir jusqu'à la plage pour me mouiller les pieds. Après m'être mouillé les pieds, je décide de continuer. Mais à la place, je décide de bronzer. Avec ce beau soleil, c'était la journée idéale pour ça.
30 minutes plus tard, je me réveille brusquement avec le dos tout rouge, vraiment enflammé. J'avais très mal, je courais, courais, courais. Mais autre chose qui m'a troublé, c'est que je devais courir à peu près quinze mètres avant de pouvoir avoir les premières vagues. La première vague qui se forme en est une d'environ deux mètres 50 de haut.
La force de l’eau me propulse tellement vite que je n'ai même pas le temps de me retirer de la mer que je suis déjà tête première contre le sable. J'essaie de me débattre, mais impossible, la mer est beaucoup trop forte. C'est tout bonnement spectaculaire. Quelques secondes plus tard, je remarque que je suis au rivage, je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, mais tout ce que je sais, c'est que j'ai très mal au front qui est en sang à cause de l'impact causé par la vague.
Finalement, tout ce que j’en retiens, c'est que la mer peut être dangereux, si tu n'es pas accompagné d'un adulte.
Mathéo Chartier
La pire épopée possible
J'étais à la Ronde avec mes parents. Il est à peu près 4 h de l'après-midi puis on voulait partir. Il faisait assez chaud et j'avais vraiment envie d'aller aux toilettes, donc j'y suis allé. Mais c'était des toilettes sèches. Quand j’y suis entrée, ça puait un peu, mais j'ai décidé de quand même y aller.
Après avoir fait pipi, je constate une chose très étrange…
C'est aussi à cause de cette journée-là que je vis avec un pied radioactif. Ça me met très très en colère.
Je raconte la suite. J'ai constaté que j'étais bloquée à l'intérieur de la toilette sèche. J'ai paniqué. Mon cerveau m’a dit : cours… ou fais quelque chose mais sors-toi de là! Mais, j’étais tellement paniqué que j'ai refusé d'obéir. Mes jambes ont refusé d'obéir. Donc, après un bon cinq minutes, je pense, j'ai commencé à frapper la porte, puis à cogner.
J’ai réussi à créer une toute petite ouverture. Je ne pouvais pas passer. Ensuite, j'ai frappé encore plus fort. J’ai même donné un coup de tête et l'ouverture était enfin assez grande. Mais il y a plein d'eau des toilettes qui m’est tombé sur la jambe. Ma jambe s’est mise à enfler et je suis sorti et je suis allé voir mes parents. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à l'hôpital 2 h plus tard.
Je pense que la prochaine si je suis embarré, je vais plutôt crier que frapper sur la porte.
Élohim
Voyage en autobus
En troisième année, avec mes amis, nous sommes allés en sortie scolaire à St-Eustache. J'étais dans l'autobus scolaire, je voulais aller aux toilettes. Mais comme c'est un autobus scolaire, il n’y avait pas de toilettes. Il y avait des gros orages. J'ai fait pipi dans mes pantalons et le prof s’en est aperçu.
Moi, je disais que c'était du jus d'orange et tout le monde a commencé à rire de moi. Quand on est arrivé à notre destination, les gens ont recommencé à rire.
La chose que j'ai retenu depuis tout ce temps-là, c'est qu’avant d’entrer dans un autobus, il faut toujours faire pipi.
Emmanuelle
L'île trompeuse
C'était un bel après-midi d'été. Ma famille et moi organisions une randonnée en forêt sur une île déserte. Nous nous préparions à partir en canot.
Sachez que maintenant, j'observe bien plus les îles avant d'y monter.
Nous sommes arrivés sur l'île, nous avons accosté le canot et avons commencé à marcher et à regarder le paysage qui nous entourait.
Tout à coup, le sol a commencé à trembler, comme si quelque chose émergeait de celui-ci. Une tortue immense est apparue. Le puissant ressac a commencé à se faire entendre. Nous avons vu l’île se relever toute seule et une tête juchée sur un long cou nous regardait férocement.
Mais son regard s'adoucit, nous voyant si petit. Bien sûr, apeurés par toutes ces aventures, nous étions déjà revenus aux canots. Fixant le rivage, nous avons commencé à ramer vigoureusement, sans succès. À cet instant, la tortue comprit nos intentions et nous poussa d'un petit coup de tête assez fort pour nous ramener sur la terre ferme. Elle nous fit un petit signe de tête en guise de salutation et repartit vers le lointain.
Ce soir-là sur la plage, je suis restée pensive à la suite de cette histoire rocambolesque. Avec mélancolie, mon regard se posa sur un trésor, une écaille de tortue que je conserverai et qui me rappellera tous les jours cette histoire merveilleuse.
Olivier
Mon premier sauvetage
Au cours de mon été de mes 11 ans, mon ami m’a invité à aller au chalet à Rimouski. Il m’a invité parce que nos deux soeurs ont été choisies pour participer au tournoi des Jeux du Québec au baseball. Les Jeux du Québec, ce n’est pas n'importe quel tournoi. C'est un tournoi qui regroupe toutes les régions. Notre région de Laval et toute leur équipe vont essayer d’avoir la médaille d'or.
Nous étions là pour les encourager. Après les matchs, on faisait plein d’activités, aller à la plage, aller au restaurant, aller voir les orignaux. Mais mon activité préférée, c'était aller voir les orignaux, dans une voiture, dans la forêt. Laissez-moi vous raconter. Tout d'abord, bien sûr, on nous a demandé si nous voulions y aller. Nous avons dit : OUI!
Au début, j'avais un petit peur en pensant que l’orignal pourrait plaquer la voiture, mais mon ami voulait vraiment y aller, donc j'ai dit oui aussi.
Rendu là-bas, c'était vraiment long. Je ne voyais aucun orignal. Ça faisait une demi-heure qu'on était dans la voiture.
Enfin notre premier l'orignal. Nous sommes super heureux de le voir, mais nous voyons aussi un bébé orignal coincé sous une roche.
Donc Serge, le père de mon ami, sort de la voiture et essaie de soulever la roche. Mais moi, j'avais un peu peur de sortir parce qu'il y avait quand même le grand orignal qui était resté proche. Donc, j’y suis quand même allé, parce que tout le monde était allé l'aider.
Alors je ne voulais pas être le seul, mais ça n'a pas marché. Donc on a appelé les services animaux pour qu'ils viennent nous aider. Mais ils disent qu'ils arrivent dans 1 h. Donc on essaie de trouver une solution. Mais j’ai oublié de vous dire que mon ami avait deux chiens puis étaient dans la voiture.
Deux chiens égalent deux laisses. Donc on prend les deux laisses, on les attache après la voiture d’un bout et à la roche de l’autre et nous démarrons la voiture. On a ainsi réussi à déplacer la roche et à libérer le petit orignal.
J'étais super heureux d'avoir vécu cela car je me suis trouvé très courageux.
Camélia
L’écureuil enragé
Un jour, lors d'une promenade avec une amie, nous décidons d'aller au parc pour faire une bataille d’eau. Après la bataille, mon amie eut une idée douce horrible. Elle a arrosé trois écureuils enragés. À notre retour à la voiture, les trois écureuils étaient en train de nous suivre.
Nous montons dans la voiture mais sur la route, nous voyons les 3 écureuils qui nous suivent.
Après, ils ont lâché l'affaire et nous ont laissé tranquilles.
Sam
Moi qui ne voulait pas y aller
L'histoire commence un samedi matin. Moi, ma mère dans l'auto, on se dirige pour aller magasiner pour des SNOWS. Ma mère me demande si je veux aller faire un concours de skate au skatepark à Lorraine. J'accepte. Mais je n'étais pas sûr si je voulais vraiment.
Depuis ce jour-là, je me suis toujours dit qu'il fallait toujours que j'écoute ma mère.
On arrive. Et moi qui croyais qu’il allait y avoir environ 200 personnes, il n’y en avait que 50. J'arrive et je reste dans mon coin pour faire mes affaires. Ma mère me dit : j'ai envie de te voir devant. Est-ce que tu veux y aller ?
Moi, je suis pas vraiment sûr mais je me dis que si ma mère me le propose aussi bien y aller.
On embarque sur le premier module et c’est un concours de Jump. J'arrive au niveau trois parce que c'est quand même assez dur. On embarque sur le deuxième module et c'est un concours de saut de hauteur. Et j'arrive au niveau deux. Vers la fin, on change de module et on arrive finalement sur la pyramide et je fais des flips et je gagne le concours.
Alors ils me donnent un chandail. Maintenant c'est rendu la finale et on est rendu à faire une course. Ma mère me dit : Allez vas faire la course, j'ai envie de te voir. Et j'accepte.
Premier round, je réussis de justesse à dépasser la personne et je gagne. Deuxième et dernier round; cette fois-ci, c'est deux tours, j'étais tellement stressée mais que j'ai quand même réussi à gagner. L'animateur, vers la fin, me donne une paire de chaussures.
Je retiens qu’il faut toujours que j'écoute ma mère parce que c'est une personne une personne de confiance.
Élie
La nouvelle voiture
Le 2 septembre 2023, au matin, moi et ma famille, on mange notre collation avant d’aller acheter notre nouvelle voiture. Quand on a terminé de manger notre collation, on est parti en haut pour s'habiller puis on est allés dans la voiture.
Mon père voulait voir le GPS pour connaître le bon chemin. Mais soudainement, il a vu qu’il y avait 2 h de trafic. Mon père n'était pas trop content car il était un peu pressé d'acheter la voiture. Alors, il a essayé de trouver un autre chemin, mais il n'a pas trouvé. Alors il est revenu sur le GPS et a réalisé qu’il n’y avait qu’une heure de trafic finalement.
Alors il a pris le risque et on est partis. Finalement, il n'y avait pas beaucoup de trafic et ça allait très rapidement. Alors mon père était vraiment content. Quand on est arrivés au garage, il y avait une autre famille qui était en train d'acheter la voiture. Mon père ne voulait pas perdre la chance d'acheter la voiture, alors il a offert plus d'argent et le vendeur a accepté de nous vendre.
Mon père était vraiment content, mais en même temps un peu déchiré car il devra payer plus d'argent qu'il était supposé. Mais il était aussi content d’avoir eu la voiture. Moi et ma sœur ont été très contents car ça faisait très longtemps qu'on n’avait pas acheté une nouvelle voiture.
Anas
Filet au « fish »
Tout a commencé aux vacances d'été. La température était parfaite. J’ai demandé à mon père si le lendemain il serait partant pour aller pêcher. Il trouvait que c'était une très bonne idée, et il accepta.
Le lendemain, nous sommes partis dans une forêt en dehors des routes. Après quelques minutes de marche, nous avons trouvé un petit lac et on a commencé à mettre le seau et tous nos équipements.
Depuis maintenant 27 minutes, nous n'avons rien trouvé que des algues, mais à un certain moment, un poisson, un autre et encore un autre.
On se demandait ce qui arrivait, mais après avoir regardé dans le lac, nous voyons une certaine ombre menaçante. Je regarde mon père qui me regarde aussi, effrayé. Nous nous fixons pendant quelques minutes puis, on se rend compte que la silhouette était comme un requin. Nous pensons qu'on devrait s'enfuir ou appeler des pompiers ou je ne sais pas quoi.
On savait pas vraiment quoi faire. Après, on a commencé à essayer de recommencer à pêcher pour voir ce qui se passerait… en fait ce n'était pas un requin mais des milliers de poissons qui formaient ensemble une forme de requin.
Romy
Mon voyage gâché
Ça fait depuis maintenant trois jours que je suis à Boston avec ma famille pour nos vacances d'été. Cet après-midi, je vais aller voir une partie de baseball des Red Sox au Fenway Park. J'ai vraiment hâte. Ce jour-là, j'ai dû faire le choix entre une boucle d'oreille ou mon nez.
Nous étions enfin arrivés après 2 h d'autobus. Le stade était immense. Ça nous a pris au total quinze minutes avant de trouver notre place. Nous étions à la rangée quinze, dans la section trois, aux sièges un, deux et trois. J'étais avec mes parents car mes frères ont décidé plutôt de rester à la chambre d'hôtel. C'est alors que le début de la partie a été annoncé au micro.
Vladimir Guerrero junior s'est alors pointé au marbre; la foule était en délire. Ma boucle d'oreille s'est détachée, alors j'ai décidé de me pencher en ayant peur de la perdre de vue. J'entendis alors le bruit du bâton de bois frapper la balle. Je me relevai et j'aperçus alors que la balle était directement devant mon visage. J'avais peur. Je n'avais plus le temps de l'esquiver.
Cette fausse balle était, n'était pas un coup de circuit mais bien une balle fausse qui venait directement dans ma direction. J'avais vraiment peur. Ça y était. Elle m'avait frappé. Je saignais de partout. J'avais mal et je pleurais. Mes parents m'ont amené en urgence avec une ambulance puisque nous étions venus en autobus. Après trois radiographies nous avons eu les résultats par l'infirmière.
Rien n'était grave. C'est ce qu'elle avait dit à mes parents lorsqu'elle les avait pris dans une salle à part. Je n'ai pas compris car lorsqu'ils sont sortis de la salle, mes parents avaient la même tête qu'à l'habitude, c'est à dire assez heureux tandis que l’infirmière avait la tête de quelqu’un qui venait d'annoncer la pire nouvelle de sa vie.
Le soir même, j'y ai repensé avant d'aller me coucher. Pourquoi mes parents et l'infirmière n'avaient pas la même tête ? Sûrement parce que nous étions à Boston et qu'elle parlait anglais. Je suis sûr que mes parents n'ont rien compris. Mais pour l'instant, je souffre et j'attends encore.
Mathis
La ronde
Un bon après-midi ensoleillé, moi et ma famille, on décide d'aller à la ronde. Ma sœur, elle, a invité deux de ses amis et hop, on embarque dans la voiture. On est arrivés mais il manque une personne. On l’attend puis une minute plus tard, on la voit arriver. Ça y est. Moi, ma sœur et ses deux amis, on fonce au premier manège. Moi, je dis : Hey, le bateau de pirate, c'est le meilleur.
Ensuite, on se met dans la place le plus profond possible. Le manège commence. Oh, un peu plus tard, j'ai envie de faire pipi. Je demande au monsieur d'arrêter le manège et le monsieur n'est plus capable. Il essaye, il essaye. Je crie au secours, aidez-nous ! Une madame lève les mains et s’écrie : à l'aide! Et son téléphone tombe de ses mains.
Je lève la tête, je vois le téléphone arriver vers moi et toc, sur le front et je m'évanouis. Un peu plus tard, je me réveille, je vois du noir, mais je tout tourne et il y a de la musique. Je me rends compte que je suis mouillée à la hauteur des hanches jusqu'aux pieds. Un peu plus tard, j'ai envie de vomir.
Je vomis et il y a une personne juste devant moi qui reçoit tout. C'est fini! Youppi, je sors, je peux être content, je suis motivé, je crie Hourra, on a fait tous les manèges! Un peu plus tard dans la journée, vers minuit, ma soeur vomit dans une poubelle.
Je décide d'aller voir mon père et de lui demander si je pourrais avoir une barbe à papa. On va s’acheter une barbe à papa et il dit : Bien sûr avec un peu de popcorn et je dis oui, oui!
On s'en va à la maison.
Gabrielle
Le sable gourmand
Un bel après-midi d'automne, moi et mes parents marchions dans la forêt. J'avais quatre ans et nous regardions les beaux paysages de la forêt et de plus, j’avais apporté mes jumelles pour observer les oiseaux et les champignons par terre. Depuis ce jour, j'ai un sable-o-phobia et je fais attention à tous les sables qui peuvent m’entourer.
Je vois un quai et je demande à mes parents s'il est accessible. Nous voyons qu'il est bel et bien accessible, donc nous y allons et nous regardons l'eau et le sable autour. Il y avait des petits poissons qui nageaient. Je décide donc de sauter sur le sable. Ensuite, je remarque que nous sommes dans des sables mouvants. Nous ne voyons plus mes pieds. Je commence à paniquer. Je m'enfonce profondément. J'appelle mes parents. Malheureusement, mon père ne réussit pas à me sortir et ma mère non plus.
Je commence vraiment à avoir peur. Mon père va chercher son téléphone pour voir s'il peut appeler les urgences. Malheureusement, il n'a plus de batterie. Il revient et demande où est le téléphone de ma mère. Ma mère lui répond qu'elle l'a oublié à la maison. Cette fois-ci, ce sont ma mère et mon père qui me tirent en même temps.
Ils me sortent de là! J'ai eu plus de peur que de mal. Finalement, je donne un gros câlin à ma maman et à mon papa.
Il ne faut jamais sauter dans la gueule du loup et toujours faire attention où on met les pieds.
Loïc
Une sortie
Vendredi passé, j'étais parti à la Symphonie des fleurs avec mon ami Zachary. Il y avait mon ami, moi, son beau-père et sa mère. Cette activité s'est déroulée à Terrebonne.
Pendant le spectacle, ils nous ont donné tellement de bonbons qu'après le spectacle, quand il fallait aller se promener dans les chemins, nous essayions d'attraper tous les faisceaux lumineux qu'on voyait.
Finalement, nous avons gaspillé toute notre énergie en courant. Puis nous avons acheté les lunettes lumineuses avant de repartir vers la maison.
Il y a une chose à retenir; ne jamais donner trop de sucre le soir à des enfants.
Justin
Une journée en camping
Nous étions dans mon village avec mon petit frère, ma mère et mon père. Je venais d'avoir dix ans et nous nous apprêtions à partir en camping. C'était les chaudes vacances d'été.
Depuis ces vacances, j'ai toujours eu la moteur-o-phobie. Mais avant de partir, il fallait paqueter les bagages, vêtement, brosse à dents, etc, aller aux toilettes et attacher les ceintures. Nous avions 3 h de route à faire. Notre VR (Véhicule Récréatif) fait partie des vieux, il a été construit en 1980. Quand nous l'avons acheté, on l'avait appelé George. Oui, oui, c'est vrai. L'acheteur, ne nous avait pas prévenu qu'il n'avait pas fait le ménage à l'intérieur, car il y avait encore un fromage pourri sur le poêle; le pire, c'était un fromage bleu.
Au début, le moteur n'a pas démarré. Mais heureusement, le monsieur avait les outils nécessaires pour redémarrer le moteur pour pouvoir repartir chez nous. Mais nous ne savions pas que nous allions avoir de nouveaux problèmes. Et ces problèmes sont arrivés cet été; le pire été de ma vie, car le moteur de notre minivan a explosé.
Mais ce n'est pas la minivan qui m'a poussé à écrire ce texte. C'est à cause de mon VR. Cela faisait plus de cinq ans que nous l'avions. Le vent était chaud. Il y avait un beau soleil qui surplombait l’horizon au-dessus de notre VR. Mon frère était tout excité car il pouvait apporter un ami, celui que je déteste le plus.
Après environ dix minutes, on s'arrête pour faire les courses. Pourtant, nous ne savions pas que nous aurions deux petits pépins plus ou moins gros. Après avoir fini de faire les courses, nous embarquons dans le VR, et le moteur ne démarre plus. Mon frère et son ami sont en panique, tandis que moi, j’ai des gold-fish, je mande et je ne me soucis de rien puisque je n'étais pas au courant que le moteur n'était pas en marche.
Tout à coup, un bruit sourd retentit. Le bruit venait du moteur. Le moteur venait d'exploser. Pour essayer de réparer un moteur, mon père va chercher des outils à l'arrière du camion. Mais nous avions laissé les outils à la maison pour pouvoir rentrer plus de choses. Il y avait un garagiste juste à côté, mais il était fermé. Donc ma mère décida d'appeler un ami pour pouvoir recharger la batterie et changer le moteur.
Heureusement qu'il était garagiste et qu’il connaissait son travail. Nous ne savions pas que nous aurons un dernier problème au chalet.
À suivre
Luka
La pêche qui tombe mal
Un beau jour, mon beau-père nous a amené chez son ami pour pêcher. Le jour même, il nous a demandé si vers 2 h du matin, on pourrait aller pêcher avec lui. Tout le monde a dit oui avec plaisir.
Alors on est allés pêcher à 2 h du matin. J'ai pêché un énorme gros poisson. Mon beau-père et ma mère essayaient de venir m'aider à tirer et à tirer pour sortir le poisson. On croyait qu'il était pris dans le fond du fleuve, mais au final, c'était un énorme et gros piranha.
Le piranha veut me pousser en bas de la colline et je remarque qu’il y a un banc de piranhas en-dessous. Ma mère et mon beau-père m'ont tiré de l'eau mais on se rend compte que j'ai perdu un orteil. Ne jamais pêcher la nuit et faire attention aux poissons que tu tires.
Adam
Anniversaire surprise
Le jour de mon anniversaire dans mon pays d'origine, en 2023, pendant que ma mère préparait le gâteau d'anniversaire un après-midi, elle m'avait demandé d'aller jouer dehors avec ma sœur et quelques autres personnes de ma famille pour passer le temps. Alors, bien évidemment, j'ai décidé d'aller avec mes trois cousins favoris, mon oncle et ma tante, dans le lac.
Pour le chemin d'aller, on a choisi la route parce qu'il y avait un match de soccer pendant ce temps-là et c'était très amusant. Une fois arrivés au lac, on s'est amusés. C'était vraiment bien. Une fois que le soleil a commencé à se coucher, il fallait qu'on se décide rapidement. On devait rentrer chez nous, alors on a décidé de rentrer par la forêt car c'était le chemin le plus rapide.
Plus on s'enfonçait, plus il faisait noir et plus on avait peur. Un moment donné, arrivé au milieu de la forêt, j'ai vu des yeux. Ce n'était pas des yeux de quelqu'un que je connais, mais plutôt des yeux d'animaux, mais pas d'un seul animal, mais plutôt de plusieurs animaux. C'est alors que j'ai remarqué que c'était des loups et j'ai commencé à un peu paniquer.
Alors, comme réflexe, mon oncle a pris le bâton le plus long qu'il a trouvé par terre et il a fait semblant de les attaquer pour qu'ils nous laissent passer. Mais son bâton a touché un loup, alors il a commencé à hurler et d'autres de la même espèce sont arrivés. Pendant ce temps, un geyko a grimpé sur ma cousine et elle a commencé à hurler de terreur.
Mais malheureusement, ça n'a pas séduire les animaux sauvages. Alors, mon cousin a tout simplement décidé de prendre le geyko, de le jeter par terre et de l'écraser, ce qui a fini le cinéma. Mais malheureusement, les loups ne sont toujours pas partis. Quelques secondes plus tard, alors que les loups s'apprêtaient à nous sauter dessus, des dizaines, voire même des centaines de geykos sont arrivés.
Les loups ont eu peur. Et nous aussi un petit peu. Alors, on a profité de l'occasion pour courir vers la sortie. Mais malheureusement, un des téléphones s'est déchargé et mon plus petit des cousins est tombé dans un fossé. Mais heureusement, il n'avait rien de cassé. Une fois sorti de la forêt, j'ai revu les mêmes loups. Et puis là, je me suis un peu éloigné et j'ai essayé de faire le moins de bruit possible pour qu'ils ne me remarquent pas.
C'est alors là que j'ai remarqué qu'en fait, ce n'étaient pas des loups, mais plutôt des chiens de berger. Ils étaient en fait devant une ferme. Ils ont cru qu'on était des voleurs et qu'on allait voler les semences du fermier. Alors, une fois arrivé chez moi, j'ai vite tout raconter à ma mère, mais elle ne m'a pas vraiment cru.
Et comme par hasard, l'image qu'il y avait sur mon gâteau était un loup. C'est alors là que tout est devenu sombre et que je me suis retrouvé dans mon lit, en sueur.
Je vois ma mère qui ouvre la porte de ma chambre alors que je suis sur mon lit et elle me demande d'aller jouer dehors avec ma sœur et d'autres personnes en attendant qu'elle prépare le gâteau.
Béatrice
La balade en forêt
J'étais en camping cet été. Il est environ 7 h du soir et on avait rien à faire. On avait tout fait : on était allés prendre une marche dans la forêt, on a brûlé des cartes, on a joué à des jeux, on a tout fait. Alors là, on décide d'aller prendre une marche.
Je vois un sentier pour vélo et marche. Je décide d'y aller et Romy me suit. Alors après 500 mètres, j'aperçois un drap noir dans les arbres… je me dis dans ma tête que ce n’est pas normal et qu’il faudrait que je le dise à Romy. Je le lui dis et Romy a très peur et elle part à courir comme si sa vie en dépendait.
Moi je ris, mais je cours quand même parce que je ne veux pas être toute seule dans le bois. Quand on revient au camp, on raconte tout cela à mon papa qui est en train de faire le souper. Et là, il éclate de rire et il nous dit : On va y aller demain.
Alors là, le lendemain, on a tout fait; on a fait du kayak, on a fait du pédalo, on a marché, on a tout fait. Alors là, on décide d'y aller puisqu’on n’a plus rien à faire. Et là, après, on va dans le sentier et on revoit le drap noir. Romy et moi, on ne veut pas y aller. On est pas contentes d'être là.
Mais on se dit que ce n’est pas la fin du monde; c’est seulement un drap noir. si je se trouve dans le noir. Alors là on marche. On arrive près du drap, je me tourne vers la gauche et je vois un sapin noir à l’envers.
Et là, on se sent ridicule d'avoir couru et d’avoir paniqué, juste pour ça.
Alexie
Ma fête gâchée
J'étais dans l'entrée devant chez moi avec mon père et mon frère. J'avais cinq ans. C'était par un bel après-midi chaud d'été. On sortait de la voiture et j'étais très content. On venait d'acheter mon gâteau d'anniversaire.
Mais ce jour-là, j'ai presque perdu mon toit. Comme je l'ai dit, je sortais de ma voiture. J'étais vraiment heureuse car j'adorais mon camp de la fête rose bonbon. À l'époque, c'était ma couleur préférée. J'avais tellement hâte de le manger que je sautillais de joie. Mais le problème, c'est quand je suis sortie. Quand j'ai refermé la porte, j'ai coincé mon doigt. On pouvait voir mon os et j’aurais pu remplir des galons et des galons de sang.
La douleur était atroce. Je pouvais sentir mon petit cœur de petite fille battre à travers mon doigt. Mon père, paniqué et affolé tandis que mon frère, calme, 'ayant même pas remarqué que j'étais blessée, ont décidé de me conduire à l'urgence. Finalement, je m'en suis tiré avec une petite cicatrice.
Ilianne
Mon premier saut en équitation
Bonjour, je m'appelle Eliane. Aujourd'hui, je veux vous parler de mon premier saut en équitation. C'est un dimanche matin, vers 10 h et demi. Nous étions à Terrebonne, à mon écurie, aux Deux Tilleuls. J’étais avec ma cousine et ma coach à l'extérieur, dans un manège. Notre coach nous avait proposé de sauter un cheval. Moi et ma cousine, avions accepté sur le champ. Je me suis presque cassé le bras ce jour-là.
Je me suis lancée dans le manège pour mon premier tour et pour mon premier saut. Mon premier saut n'a pas été parfait, mais au moins, je suis restée sur la selle. Mon deuxième saut a été dangereux car lorsque j'ai sauté, j'ai glissé du cou de ma jument et je suis tombée par terre. Ma jument, paniquée par le sac de patates qui vient de tomber à côté d'elle, se cabre et me piétine le bras.
Lorsque ma coach s'est rendu compte que je ne me relevais pas, il a demandé à ma cousine d'attraper ma jument pendant qu’elle allait m’aider. Je ne me suis rien cassé.
Je retiens que la prochaine fois que je fais quelque chose et que je ne suis pas prête, je suis mieux d'attendre et de m'améliorer.
Yasmina
Mon chat perdu
J’étais dans l'autobus, c'était le soir, j'étais fatiguée. Je revenais de l'école, j'ai marché et ma mère n’était pas encore arrivée. Je rentre chez moi et là je vois que mon chat ne m'attendait pas devant la porte comme il fait d’habitude.
Donc, j'enlève ma veste, mais souliers mais là je ne fais pas trop attention à ça, je m’assois sur le divan et j’écoute un peu mon téléphone. Quelques minutes plus tard, ma mère n’était toujours pas là. Donc je décide d’aller chercher un peu dans le sous-sol, dans ma chambre, dans toute la maison et je ne trouve pas mon chat. Donc je commence un peu à m'inquiéter.
Je m’assois sur le divan, ma mère arrive et je lui pose des questions sur mon chat et elle me dit que le matin, en sortant pour aller travailler, mais sans faire exprès, elle a laissé la deuxième porte ouverte et là, le chat est sorti.
Tout de suite, j'ai couru dans la cuisine pour aller chercher le sac de nourriture et je suis sortie dehors. J'ai commencé à chercher. J'ai dit son nom, mais je ne le voyais pas. Ensuite, je suis rentrée à l'intérieur. J'étais découragée et triste. Je me suis assise sur le divan encore une fois.
J'ai attendu un peu. Puis après, je suis sortie dehors. 1 h après, je ne l'ai toujours pas trouvé. Donc j'étais vraiment déçue. Ma mère m’a dit qu’on devrait mettre des annonces, des affiches, sur internet sur Facebook. Et j'ai dit non parce que je savais que j'allais le retrouver. Je suis encore sortie dehors une deuxième fois. Après au moins deux heures, il commençait à pleuvoir.
J'étais toute mouillée et quand je suis rentrée à l'intérieur, j'ai entendu des miaulements. Peut-être que c'est mon chat, mais dehors j'ai vu qu'il n’y avait personne. J'ai vu que c'était mon autre chat qui miaulait devant la porte parce qu'il voulait sortir aussi. Je suis entrée et là je suis sortie par avant.
Je me suis assise sur la chaise, j'ai attendu un peu et là, j'entendais de nouveaux miaulements et des petits bruits de pas.
Quand je me suis retournée, j'ai vu que c'était mon chat qui ressortait d'un petit buisson tout sale et tout mouillé.
Tomerlie
La pluie chaude
Un beau mardi matin, durant les vacances, je me suis réveillée toute contente. Je suis allée dans la chambre de ma demi cousine, au bout du couloir, au deuxième étage, pour la réveiller. Mais elle était déjà réveillée. On a toutes les deux commencé à sauter et à crier de joie parce qu'aujourd'hui, mardi, le 4 juillet 2023, on allait renouveler notre chambre avec ma belle-mère.
On est allées se préparer pour aller au Ikéa. J'ai mis un jeans déchiré avec un chandail jaune à manches courtes avec des carreaux d'environ trois cm et des chaussures qui sont comme des talons hauts bleu. Ma cousine a mis un chandail décolleté blanc avec un cargo marron, des lunettes de soleil et des chaussures noir et blanc Nike, tandis que ma belle-mère a mis une robe à fleurs.
On est en route pour Ikea. Pendant qu'on était en route, on riait, on faisait des blagues et on s'amusait. On prenait du plaisir. Et puis, tout à coup, la voiture a arrêté de rouler. On a toutes les trois regardé en même temps par terre, dehors, et on a vu que la voiture ne pouvait plus rouler. On a essayé de la démarrer, ne pouvait pas et ma belle-mère voulait prendre son téléphone pour appeler un mécanicien mais son téléphone était déchargé.
Puis on est toutes les trois sorties, mais il n'y avait aucune voiture qui passait à côté. Il y avait un briquet dans la voiture, on a ouvert un feu et là, il a commencé à avoir beaucoup de fumée qui montait dans le ciel. Et là, il a commencé à avoir une grosse tempête et pendant qu'on était dehors, la pluie était toute chaude, ça nous brûlait.
On est allés dans la voiture, on a essayé de savoir ce qui se passait. Quand on a regardé dehors, on a vu que plus la fumée devenait grosse plus la pluie était forte. On avait une grosse bouteille d'eau dans la voiture. On est allés éteindre le feu et là, ça s'est arrêté.
Il y avait une voiture qui passait. Heureusement que c'était que le mécanicien. Il nous a réparé. Puis on a pu rentrer chez nous.
Pénélope
Temps moyen pour faire une valise : 2h et demi
J’étais chez ma grand-mère. Ma mère venait de venir nous porter ma sœur et moi pour partir à Toronto, le lendemain. C'était juste avant le souper. J'étais avec mon oncle, ma tante, ma grand-mère, ma cousine et mon cousin dans le salon et nous discutions du fait qu'il faudrait que ma sœur et moi n'ayons qu'une seule valise pour deux, pour optimiser l'espace dans la valise.
Nous allions souper et il nous restait environ cinq minutes. Ma sœur, dans une envolée lyrique, lança une idée saugrenue. Il nous faudrait des pièces de vêtements de rechange. Mais quand je dis des pièces de rechange, pour elle c’était à peu près 25. Petit rappel nous n'avions qu'une valise pour deux. Alors on s'obstine légèrement parce que nous n'aurions pas assez de place pour regarder les 25 pièces.
Et puis nous entendîmes un cri qui disait : Venez souper! Donc nous partons souper. Nous nous obstinâmes encore quelques cinq minutes avec le renfort de ma tante de mon côté. Puis nous descendons pour faire cette fameuse valise. J'ai fini ma partie de la valise en cinq minutes, ensuite je me suis brossée les dents et je me suis préparée pour aller au lit.
Mais ma sœur, elle, était toujours en train de s'obstiner avec moi. Donc j’appelai ma tante en renfort parce que je sentais que ça ne finirait jamais. Et, protection supplémentaire, ma petite cousine, cela éviterait les chicanes. Il était 7 h et demi et nous devions aller nous coucher à 8 h parce que le lendemain, nous devions nous réveiller très tôt pour partir le plus rapidement possible.
Alors on continue à s'obstiner et cette prise de bec dura jusqu'à 8 h. Ma sœur n'avait toujours pas fait sa partie de la valise. Elle n'en démordait pas et elle n'était absolument pas prête pour aller se coucher. Ma petite cousine dormait par terre et elle n'en pouvait plus. Et ma tante non plus n'en pouvait plus. Alors elle déclara : OK fais ta partie de la valise et on verra pour le reste demain.
Le lendemain matin, elle campait toujours sur sa position. Mais ma tante, elle, était complètement épuisée. Il était 4 h du matin. Nous devions nous lever plus tôt parce qu’ensemble, on savait que ma sœur continuerait à s'obstiner avec nous. Alors, tout cela dura un bon 30 minutes durant lesquelles on se prépara, on s'habilla, etc.
On commença à paqueter la voiture. Ma tante, à bout de patience lui dit : Tu sais quoi; prends une autre valise pour tes vêtements de rechange. Nous, on va s'arranger pour faire de la place.
Donc on finit de ranger dans la valise. Ma sœur fit sa deuxième valise avec ses fameux vêtements de rechange et on nous partîmes. Rendus au bout de la rue, ma sœur déclara : Oh non ! Les maillots de bain.
L'expression sur le visage de ma tante valut mille mots.
Le scénario de leur court-métrage
Scène 1 – Sur le tableau est écrit d’une belle calligraphie
« Photo de classe – Aujourd’hui».
On voit à tour de rôle les élèves un peu mieux habillés et peignés qu’à l’habitude. Le montage se termine sur un élève _______ avec une belle chemise blanche mangeant une sucette glacée (un popsicle) aux raisins.
Scène 2 – L’élève ________ à côté de celui mangeant sa sucette glacée attire son attention pour lui dire que c’est un drôle de hasard qu’il a cela comme collation, car l’autre jour il regardait une vidéo et a découvert un nouveau jeu : la tague popsicle.
Il explique les règles : C’est comme la tague normale, sauf que pour que l’autre soit touché, il faut que ce soit avec le popsicle.
Il prend le bras de son ami et colle le popsicle sur son propre chandail.
«Tu vois, maintenant c’est moi qui a la tague!»
Deux élèves _______ et _________ derrière ayant entendu demandent s’ils peuvent jouer, ce qu’acceptent les deux amis.
Scène 3 – MONTAGE AU RALENTI. Les quatre élèves jouent à la tague popsicle dans la classe. Plusieurs élèves (________, ________, ________, + les deux de la scène 4) sont des victimes collatérales de leur petit jeu et sont furieux contre eux.
Le montage se termine sur M. Frédérik qui se fâche contre les quatre élèves et qui demande qu’ils retournent à leur place ; c’est bientôt l’heure de la photo d’école et le photographe pourrait passer à tout moment pour venir les chercher.
Les quatre élèves se regardent : ce n’était pas la meilleure idée de jouer à ce jeu aujourd’hui…
Scène 4 – Un élève taché accidentellement par les quatre élèves ________ pleure dans son coin. Un autre ______ arrive pour le consoler. L’élève pleurant lui explique que sa photo de classe sera ruinée par les taches de sucette glacée sur son vêtement. L’autre essaie de le rassurer en lui disant que ça ne doit sûrement pas paraître en photo; lui aussi a été taché. Il fait signe à son ami _______ de venir prendre une photo pour eux.
L’ami sort un cellulaire ou un iPad de son bureau et va les rejoindre.
«Prends quelques photos et dis-nous si on voit les taches, d’accord?» dit l’élève consolant.
L’ami prend plein de photos d’angles différents, puis les contemple un moment sans les montrer aux deux autres.
«Alors, est-ce qu’on voit les taches?»
L’ami scrute longuement les photos et annonce triomphalement qu’on ne voit aucune tache.
Les deux élèves sont soulagés.
Scène 5 – Un groupe d’amis artistes (_______, ________ et _______) regardent le groupe se faisant prendre en photo. Le chef du groupe leur lance un regard jaloux. «Regarde comme ils se pensent bons avec leurs taches sur leurs chandails! Aucune technique ou vision! Voici ce que moi je propose». Le chef sort un marqueur de son étui et commence à crayonner son chandail. Les deux autres admirant son audace décident eux aussi de se crayonner. «Nous aussi allons avoir tout un style pour la photo!» s’exclame l’un d’eux, tout fier.
Scène 6 – M. Frédérik est accoudé à son bureau et regarde sa montre. Après un moment, il regarde ses élèves et réalise que ceux-ci sont tous soit tachés de sucette glacée, soit barbouillés au marqueur. Il exige immédiatement des explications. Un élève taché ________ explique qu’ils ont joué à la tague popsicle à la récréation (c’est très amusant comme jeu, il devrait essayer lui aussi!
Un des élèves artistes se lève et lance : «J’aimerais souligner que nous, les artistes, n’avons pas joué à ce jeu puéril, notre accoutrement est une expression artistique, n’est-ce pas les amis?»
Tous les élèves avec un barbouillage sur leurs habits lèvent les bras et lancent un «Oui!» en chœur.
Un autre élève avec une tache renchérit : «Ne vous inquiétez pas monsieur, on sait que c’est la photo de classe aujourd’hui, mais [élève ayant pris les photos] nous a assurés qu’on ne voyait pas les taches sur nous!»
L’élève ayant pris la photo est soudainement gêné. «Oh… Sur vous…»
M. Frédérik exige de voir les photos. L’élève lui tend son appareil : toutes les photos ont été prises avec la caméra frontale, on ne voit donc que le visage en gros plan de celui ayant pris la photo…
Alors que la panique commence à s’installer dans le groupe des tachés, le photographe arrive dans le cadre de la porte et annonce qu’il est prêt à prendre leurs photos.
M. Frédérik, découragé, les envoie prendre leur rang.
Scène 7 – MONTAGE des élèves devant un drap de couleur prenant la pose à tour de rôle. Alors que les élèves tachés ont un sourire forcé, les artistes ont un sourire teinté de supériorité. On entrevoit le photographe prendre les photos et être progressivement découragé.
Scène 8 –Sur le tableau est écrit d’une belle calligraphie «Un mois plus tard.» Les élèves sont en train de recevoir des enveloppes contenant leurs photos. Ils ouvrent l’enveloppe et réalisent qu’aucun d’entre eux n’a de taches sur leurs vêtements…
M. Frédérik demande l’attention de la classe pour leur faire part d’un message qu’il a reçu par courriel du photographe. Il fait dire pour la prochaine fois, de veiller à ce qu’il ne se passe pas d’incident de la sorte, il a dû passer plusieurs nuits à retoucher les photos dans son logiciel pour éliminer toutes les taches sur leurs vêtements… Il n’était pas content.
Le groupe des taches se réjouit, particulièrement l’élève qui pleurait, alors que les artistes crient à la censure.
Le film se termine sur l’élève du début, mangeant à nouveau une sucette glacée, satisfait de ce retour à la normale.
FIN
Lien qui mène au film : https://vimeo.com/manage/videos/894550068/efc44fbee8